Cinquante-deux.

Začít od začátku
                                    

Au même moment, la porte s'ouvre sur mon brun qui a enfin réussi à se dépêtrer de son fan club. Il nous sourit avant d'enlacer sa mère.

Pascale - Tu te sens prêt ?
Charles - Je suis confiant pour l'équipe, il hausse les épaules. On a déjà gagné ici, on peut encore le faire.
Pascale - J'en parlais justement en marchant dans le paddock avec Nora ! En 2019, tu regarderas sur les photos mais il y en a qu'une sur la tribune et c'est maman.

Il acquiesce silencieusement auprès de sa mère comme si il venait de se faire surprendre en flagrant délit et je ne peux m'empêcher d'esquisser un sourire en assistant à la scène.

Pascale - Je vais arrêter de t'embêter, elle rigole. Bonne course, mon chéri !

Elle lui embrasse la joue une dernière fois avant de se sortir de la driver-room avec Joris pour rejoindre le balcon pendant que mon brun se précipite vers moi comme si il ne m'avait pas vu depuis des jours.

Charles - J'ai cru que tu allais manquer le départ.

Je recule presque face à son enthousiasme de me voir enfin ici à seulement une heure du départ et je lui rend son baiser avec empressement. Je ris contre sa bouche et il se détache de moi.

Charles - Tu m'as manqué, il avoue.
Moi - Tu m'avais l'air quand même plutôt bien entouré dehors.
Charles - C'est une mauvaise réponse ! Il aurait été élégant de ta part de répondre que je t'avais manqué aussi mais je vais me contenter de ça.
Moi - C'est vrai que tu m'as manqué aussi, je souris. Tu fais attention, hein ?

Il hoche la tête et me prend dans ses bras pour me serrer contre lui. Je ferme les yeux, protégée par son étreinte familière alors qu'il embrasse le haut de mes cheveux. J'en oublierai presque l'agitation autour de nous et le vacarme assourdissant de la foule hurlante.

Charles - On se revoit dans 51 tours ?
Moi - De toute façon, je n'accepterais pas de te revoir avant la fin !

Il rigole et m'embrasse une dernière fois avant de redescendre vers sa voiture pour effectuer les derniers réglages avec son équipe. De mon côté, je rejoins Joris et Pascale dans la salle où se trouve le grand écran pour suivre la course et le balcon situer au dessus de la pitlane et en fasse de la ligne de départ. D'ici, nous pourrons assister à la course sans avoir les caméras braquée sur nous et c'est d'ailleurs pour cela que nous sommes vite rejoint par le reste de la famille de Charles : Arthur, Lorenzo et Carla.

Après une bonne heure de mise en place pendant laquelle je discute avec eux, l'ensemble des monoplaces se retrouvent sur la ligne de départ. Les moteurs grondent, le public hurle, les mécaniciens tous casqués ont les yeux rivés sur les écrans de contrôle alors que le premier tour de formation est lancé pour une courte durée parce qu'il est vite interrompu par l'AlphaTauri du pilote japonais. Ce dernier ne prendra pas le départ alors un deuxième tour se formation est lancé et là, nous entendons la voix de Charles à la radio.

" I have a problem turning the steering wheel "

Merde... MERDE ! Je suis rabat joie mais je me demande bien ce que serait une week-end de course chez Ferrari sans un problème, c'est juste que ça tombe sur le mauvais week-end. Heureusement pour lui, son ingénieur le rassure rapidement en lui indiquant que tout va bien mais personnellement, ça ne calme en rien mon anxiété et je ne peux m'empêcher de me mordre les ongles en voyant les voitures s'aligner pour le vrai départ de la course.

C'est parti !

Le départ des rouges se fait sous les encouragements de tous les tifosis dans les tribunes. L'espagnol creuse l'écart sur le néerlandais alors que Charles les suit de près, creusant doucement l'écart avec le deuxième pilote redbull.

LOVE IN RED // Charles LeclercKde žijí příběhy. Začni objevovat