𝐋𝐚 𝐕𝐢𝐨𝐥𝐞𝐧𝐜𝐞.

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Le lendemain,
Villa Al Khalfa.

Je me réveille dans mon lit, soulagée de constater que le mal de tête d'hier soir a disparu.

Je me lève doucement et quitte la chambre, me dirigeant vers la salle de bain.

En entrant, je me jette un bref coup d'œil dans le miroir, évitant de trop me regarder par peur de me dégoûter.

Je me déshabille et entre sous la douche, laissant l'eau chaude apaiser mon corps. Sans m'en rendre compte, je monte progressivement la température de l'eau jusqu'à ce qu'elle devienne brûlante.

Soudain, je réalise mon erreur et coupe l'eau, mais les plaques rouges sur ma peau et la buée sur les miroirs témoignent déjà des dégâts.

Je reste immobile, perdue dans mes pensées, sans parler ni bouger pendant plus de trente minutes.

La voix de la femme de ménage me tire finalement de mes pensées.

Femme de ménage : Madame, tout va bien ? Je vous ai vue entrer dans la salle de bain, mais je n'entendais pas l'eau couler et je ne vous entendais pas non plus...

Je réalise alors que j'étais plongée dans mes pensées sans m'en rendre compte.

Moi : Oui, ne vous inquiétez pas, tout va bien ! lui criai-je à travers la porte.

Femme de ménage : Très bien, si vous avez besoin de quoi que ce soit, appelez-moi.

Moi : D'accord, je n'hésiterai pas.

J'entends les pas de la femme de ménage s'éloigner de la porte pendant que je sors de la douche.

En m'approchant du lavabo, je réalise que j'ai oublié de prendre mes vêtements avec moi.

Je m'enroule rapidement dans une serviette et entrouvre la porte, appelant la femme de ménage.

Moi : Madame ?

Je ne la vois nulle part, alors je continue à l'appeler.

Moi : Madame ?!

Mais si personne ne vient me donner mes vêtements. Comment vais-je m'habiller maintenant ? Je suis vraiment stupide de ne pas les avoir pris avant.

Personne en vue, jusqu'à ce que je remarque... Kayden.

Il monte les escaliers, se dirigeant je ne sais où, les mains dans les poches.

Est-ce que je devrais l'appeler ? Non... ce serait trop gênant.

Mais je n'ai pas d'autre choix.

Je prends mon courage à deux mains et appelle son nom d'une voix timide.

Moi : Kayden... ?

Il se retourne et me voit devant la porte de la salle de bain.

Son regard se fixe sur mon corps couvert par la serviette.

Merde, je me retrouve en serviette devant lui.

Lina, tu es idiote ! Je n'aurais jamais dû l'appeler.

Moi : Je... euh... pourrais-tu aller dans ma chambre et me rapporter mes vêtements... ?

Son regard descend jusqu'à mes jambes dénudées avant de remonter jusqu'à mes yeux. Il fronce les sourcils et me répond d'une voix froide.

Kayden : Tu crois que je suis ton putain de chien, c'est ça ?

Je le regarde de haut en bas.

Il ne sait même pas rapporter des vêtements. À quoi lui servent ses mains, sincèrement ?

KAYDEN.Onde as histórias ganham vida. Descobre agora