━゙ 𝕸𝐄́𝐍𝐀𝐃𝐄 𝐏𝐑𝐈𝐍𝐂𝐈𝐄̀𝐑𝐄

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𝘥𝘢𝘯𝘨𝘦𝘳𝘰𝘶𝘴 𝘸𝘰𝘮𝘢𝘯 - 𝘢𝘳𝘪𝘢𝘯𝘦 𝘨𝘳𝘢𝘯𝘥𝘦


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Aride, l'air était lourd de particules, le sable environnant semblant danser sous ses yeux. Il souffrait à en mourir, par la faute de ce soleil, perfide, rendant sa tête lourde et sa langue pâteuse. Et c'était sans mentionner le fait qu'il avait l'impression d'égoutter, la sueur s'extrayant de son corps comme l'eau d'une éponge qu'on essorerait. Il imaginait avec peine l'odeur de ses habits.

L'idée que des êtres vivants, qui plus étaient humains, puissent vivre à temps plein dans un environnement aussi récalcitrant à leur présence le stupéfiait. L'Homme parfois pouvait s'avérer étrangement masochiste.

Inspirant un bon coup, il s'efforça à réfléchir, faisant fi de la migraine que les températures infernales lui causaient. Il devait d'abord résumer sa situation et mette en ordre le florilège d'événements survenus depuis son réveil.

Parlons-en d'ailleurs, de ce réveil. Survenu, non dans son lit douillet accompagné de la caresse des rayons de son doux soleil natal, mais parmi les cahots de la route, les poignets et chevilles liés et entouré de gardes ne le quittant pas des yeux. Un bien sympathique réveil, oui.

Il lui avait fallut quelques secondes pour comprendre ce qui était en train de se jouer, et permettre aux souvenirs de la veille de réafluer. Après quoi, un grossier juron lui avait échappé.

Il s'était fait prendre.

Par surprise de surcroît, alors qu'il venait tout juste d'arriver au pays pour régler sur place quelques affaires. A peine quelques heures après le voyage, en pleine nuit, dans cette petite chambre qu'il avait loué dans une auberge effacée. La vie vous réservait parfois des surprises qui donnait plus envie de se mettre la corde au cou que de sauter de joie.

Évidemment, le risque de se faire attraper lorsqu'on entretient des activités illégales telles que celles l'ayant entraînées dans cette maudite aventure était élevé, et il en avait conscience, d'autant plus qu'il savait que pour lui, désormais, tout n'était plus qu'une question de temps. Mais tout de même, si ce dernier avait pu lui offrir une année ou deux supplémentaires...

Ainsi Shikamaru Nara, vingt-cinq ans et des poussières, s'était retrouvé emporté en direction du palais royal pour se voir payer ses actes. Ne lui restait plus qu'à prier pour que sa sentence soit inspirée par la pitié de l'empereur.

La tête appuyée contre l'une des parois de la voiture, il croisait les doigts pour savoir ses proches encore en liberté. Car commun il était de voir dans ce genre de situations, l'entourage seconde victime des affres de la justice. Il s'y était attaché, à ses camarades avec qui il avait par ailleurs pas mal partagé. Il préférait ne pas les voir rejoindre son cachot.

• 𝗔𝗡𝗧𝗛𝗢𝗟𝗢𝗚𝗜𝗘𝗦 𝗜𝗠𝗣𝗘́𝗥𝗜𝗔𝗟𝗘𝗦Kde žijí příběhy. Začni objevovat