always the same

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Bonjouuuur! Cette histoire est un test. J'ai décidé de la publier sans avoir d'attente. Pour mon plaisir personnel:) (elle n'a même pas de couverture ni de titre adéquat help😭)
***

Je scanne les items machinalement. Comme chaque jours. C'est la même routine. Ce travail ne m'aide pas à échapper à mes pensées les plus dérangeantes. Ces pensées qui t'enfoncent plus qu'elles ne t'aident. Je travail au supermarché du coin, proche de ma petite maison. J'y vis avec mon géniteur et mon frère. Ma mère avait déménagé dans une autre ville. Elle me manque tellement.

"Eh! Je parle à un mur ou quoi?" Un homme dans la quarantaine me sortit de mes songes.

"euh..oui désolé... pardon" répondis-je maladroitement.

"Dépêches toi je n'ai pas que ça à faire!" Me cracha-t-il.

Je scannai ses courses rapidement pour éviter de me faire engueuler. J'ai horreur quand les clients lèvent la voix. Je remarque le tremblement de mes mains dû à l'anxiété généré par cet homme. Je me calmai que lorsqu'il partit. J'avais terriblement envie de danser, d'échapper mes troubles et de sentir cette liberté traverser mon corps. La danse, c'est toute ma vie. Elle me permet d'oublier mon père et ses problèmes d'alcool qui me mine le morale.
Mon père, je l'aime beaucoup, et il ne va pas bien. Il n'a pas fait beaucoup d'études et il est dans l'alcool depuis des années. Lorsque je vois ma mère, elle me raconte souvent des choses sur lui et comment il était à ma naissance. Elle lui reproche d'avoir été absent et d'être prisonnier de son adolescence. Il sortait beaucoup, buvait beaucoup. Mais leur séparation l'a chamboulé, puisqu'il aimait beaucoup ma mère. Il s'était bien occupé de nous lorsqu'il était seul avec nous une fin de semaine sur deux suite à leur séparation. Aujourd'hui, je vis chez mon père à temps plein car j'en avais marre de me promener de maisons en maisons, et ma fac est plus proche de chez mon père.

Je finis de travailler vers 20h et rejoins les rues animées de Séoul. J'aime cette ville car elle est vivante et me donne un sentiment semblable à celui de la danse. Mais la grande différence, c'est que je ne fais pas partit de l'effervescence des rues de Séoul. Je me sens mort entouré de tous ces gens qui respirent la vie.

Je rentre dans notre petite maison et vois mon père assoupi sur le canapé. Je fait le moins de bruit possible pour ne pas le réveiller et avoir à le confronter. Le voir saoul me rend profondément triste. Je me sens inutile. Ce n'est qu'une question de temps avant qu'il ne puisse plus payer cette maison. Et après? Ça me terrifie. Moi et mon frère irons sûrement vivre chez ma mère, car elles nous laisserait jamais vivre seuls dans un appartement, mais mon père lui? Se ramassera-t-il à la rue? C'est de ma faute. Je ne sais pas comment l'aider. Il a lui même fait une cure de désintoxication pendant un mois dans une institution où il était pris en charge, mais rien. Il retombe toujours. Alors moi et mon frère payons cet endroit comme nous le pouvons.

Je descends dans la cave par les escaliers proche de l'entrée de la maison. Je met mon casque et lance une musique classique qui me plonge rapidement dans un autre univers. Je ferme les yeux à cette sensation onirique et me laisse bercer au doux son de cette musique. Mes bras s'ouvre devant moi dans un cercle gracieux et je les déploie vers le haut avec lenteur. Mes pieds joignent les mouvements avec coordination et je tourbillonne dans la grande pièce. Le temps ralenti et je me perd complètement. 30 minutes, 1 heure, 2 heures, je ne sais plus combien de temps je passe à m'exprimer lorsque quelqu'un me tape l'épaule alors que je tournais sur moi-même pour une énièmes fois. Je sursautai violemment, alors que mon frère me tirait de mon rêve éveillé.

"Désolé je voulais juste savoir si tu avait mangé?" me demande mon frère.

"Non, mais je n'ai pas faim." lui dis-je

"Arrêtes ça, il faut que tu manges bordel. Tu t'es vu? Tu me rend inquiet à maigrir à vue d'oeil. Viens manger avec moi, s'il te plaît."

"D'accord et tu cuisine quoi?"

"J'ai trouvé du poulet dans le congélo. Je le met au four et je t'avertirai quand ce sera prêt." me répondit-il.

"Ok, merci Jin hyung" dis-je avec reconnaissance.

Mon frère est adorable. Il ne supporte pas cette environnement et fait de son mieux en tant qu'aîné. Par contre, il est beaucoup trop protecteur et guette tout ce que je fais et où je vais. Il est putain de collant, mais ça le rend attachant. Il me pousse depuis quelque temps à prendre des cours de danse à l'université. Je fait des cours en psychologie et j'aime beaucoup, mais la danse me manque de plus en plus. Je ne me permet pas de reprendre les cours de danse car je n'ai pas le temps. Et j'ai peur, surtout depuis qu'il m'a fait vivre l'enfer.

Je termine ma session improvisée de déhanchement lorsque mon frère m'appel pour manger.

Ce poulet est infâme, ou alors je n'ai vraiment pas faim. À vrai dire, je ne mange pas beaucoup. Retrouver ce corps me terrifie et me coupe complètement l'appétit. Je ne mange que trois bouchées avant de me rendre dans ma chambre. J'entend mon frère souffler derrière mon dos et je me sens horriblement coupable. Alors je fuis. Comme toujours.

___

J'écoute la professeure, sans trop l'écouter, perdu encore une fois dans ma tête. J'observe les autres élèves de l'amphithéâtre qui ont aussi l'air perdu que moi. Je repense à ces foutus cours de danse. Ils me donne envies, vraiment envies. C'est ma première année dans cette université et j'ai envie de retrouver ma passion, de me reconstruire. Il a détruit ce que j'aimais le plus et il a pris ce qui m'appartenais. Mais retrouver cette passion pourrait me redonner ce qui m'a été arraché. Mon corps, ma confiance. Je me dégoute. Penser à être satisfait avec mon reflet un jour est ridicule. J'abandonne finalement cette histoire de cours de danse.

La professeure termine enfin son cours et je dévale avec vitesse les escaliers pour sortir d'ici le plus vite possible et rejoindre mon meilleur ami, Tae. Il m'attend assis sur l'herbe adossé à un tronc d'arbre. J'aperçois son énorme sourire qui dévoile presque l'intégralité de ses jolies dents lorsqu'il me remarque au loin et je lui rend ce sourire avec authenticité.

"Jimin! Mon chou à la crème!" Me crie-t-il, sans gène.

"shhh moins fort! Ce surnom est ridicule. Tu vas attirer toute l'attention!" je lui chuchote légèrement irrité, mais surtout amusé par son détachement. Je m'assis sur l'herbe à ses côtés.

"T'a pas de balais dans le cul à ce que je sache! Détend toi." dit-il en me massant agressivement les épaules. Je dois admettre que ça fait un bien fou et je relâche un peu de pression.

"Je t'aime, tu sais" lui lançais-je après un moment.

"Arrêtes parce que je vais vraiment finir par y croire! Tu me détestes et ça se voit." Me dit-il en ricanant.

"Pfff n'importe quoi!" dis-je en roulant des yeux.

"Dit le gars qui m'évite tout le temps! Les putains de devoirs devrait passé après son meilleur ami!" Dit-il en boudant. Après un moment de silence, il lança: "Je t'aime aussi, Jiminie."

Cette dernière phrase me réchauffa le coeur. Taehyung est la seule source de bonheur pur dans ce quotidien monotone. Avec la danse. Non il faut que j'arrête d'y penser. C'est absurde.








Je ne mérite pas cette joie. Et ça, il me l'a bien fait comprendre.

***
Coucouuuu!

Oh mon dieu ma première histoire?! Vous en pensez quoi?

Je suis pas trop attiré par la littérature. J'écris parce que ça me soulage, mais je ne compte pas sortir souvent des chapitres. Je suis juste hyper intrigué sur l'expérience de l'écriture, alors je m'essaie. Il y a sûrement plusieurs erreurs d'orthographe, n'y faite pas attention.

Je vais même peut-être abandonner cette histoire si je me rend compte que rien n'est cohérent ou je n'ai aucune idée.

Je ne vous garantis rien.

Love<3

Kamille.

DanseWhere stories live. Discover now