Jibril : rectification, vous vous prenez un hôtel.

Moi *sec* : je suis très bien sans Imrân merci .

Jibril : c'était pas une suggestion .

BIP BIP BIP

Fin de la conversation téléphonique

Arghhhhh il m'énerve !!

Ceux qui raccrochent au nez sachez que vous êtes les plus détestable !

Je ne veut pas y aller avec l'autre macho, mais j'ai pas le choix !

Je repars dans la villa et cherche Imrân afin de l'informer de ce petit changement.

Je parcours la villa et essaye de ne pas prêter attention à ces mexicains.

La plupart sont costaud avec pour caractéristique leurs corps recouverts, voir camouflés de tatouages à encre noir. Parfois même aussi noir que leurs regards qui transpercent rien qu'un petit coup d'œil.

Vaut mieux ne pas attirer d'ennuis, vraiment pas.

Je cherche Imrân et le trouve dans un vaste jardin entrain de fumer.

Imrân fume ?
C'est surprenant...

Je marche en sa direction et celui ci se retourne quand il entend mes pas, pour par la suite se remettre dans sa posture initiale, c'est à dire regarder devant lui.

Moi : on a un petit changement.

Imrân : t'as foutu quoi ?

Moi : Jibril a dit qu'on devait prendre un hôtel.

Imrân : pour quel motif ?

Moi : raisons de sécurité.

Imrân inhale une dernière taff, jette sa cigarette et se retourne vers moi, le regard arrogant.

Il recrache sa fumée sur mon visage et dit :

Imrân : je le savais *rire nerveux* , tu vas faire sauter nos plans. Du jour au lendemain Jibril t'intègre dans le réseau ? Je savais que c'était bizarre, beaucoup trop bizarre. Écoute moi bien, maintenant c'est moi qui décide, qui appelle et donne des nouvelles c'est clair ? Madame a décidé que elle voulait pas rester car y'avait des hommes, laisse moi rire, à la villa t'étais bien contente de lécher Sofiane pour ensuite aller chez lui, coller Hosni pour avoir une meilleure image et sucer Jibril pour avoir la vie sauve, sale p-

Moi : Jibril a donner des ordres, et tu sais très bien ce qui arrive quand on désobéît. Contente toi de trouver une voiture pour nous ramener dans un hôtel, c'est tout ce que t'as à faire pour l'instant, à moins que ce ne soit trop demandé car tu es un incapable.

Et sur ces derniers mots, je m'en alla pour rentrer dans la villa, le laissant pointé là, tous seul, comme un con.

Franchement ce qu'il dit me passe complètement au dessus de la tête, je connais la vérité et j'ai rien à prouvé à personne.

Je m'en vais récupérer ma valise et cherche Paulo, vaut mieux le prévenir en face au lieu que ce soit Jibril qui lui dise.

Je le trouve dans une pièce qui semble être un salon, assis sur un canapé avec une autre personne, portant ses lunettes de soleil, la mâchoire carré et l'air très sérieux, voir pas commode.

Perdue dans cette dunyaDonde viven las historias. Descúbrelo ahora