𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 35

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- Cam, tu es sure de le vouloir ? demande à nouveau Fermin.

- Fais moi l'amour toute la nuit Fer... réponds-je difficilement.

- Waw... sourit-il vainqueur. Dans ce cas, vos demandes sont des ordres mademoiselle !

Une nouvelle fois, ses lèvres venaient s'écraser sur les miennes, me faisant un bien fou. Je ne savais pas dans quel état d'esprit on se réveillerait demain, ni même si l'on regrettera mais je crois qu'il est important de profiter de l'instant présent.

C'est pourquoi, tout en délicatesse, Fermin ôtait chacun de mes vêtements, un par un, sans rapidité extrême, prenant plutôt le temps d'embrasser chaque partie de mon corps, désormais nue.

Je relâchais le plaisir que ses lèvres me procurait par quelques sons inintelligibles, et inconsciemment, je tirais ses cheveux tant j'étais transporté dans un autre monde.

Je savais que la soirée s'annonçait bonne, mais Fermin avait déjà commencé à faire de moi, sa proie pour la nuit.

(...)

Essoufflés après des heures de sport intensif au lit, Fermin et moi étions désormais couchés, l'un à côté de l'autre, en train de nous remettre de ce qu'il vient de se passer.

Les parties de jambes en l'air avec Fermin ont toujours été incroyable et intense mais ce qu'il s'est passé ce soir est indescriptible. Encore dans ses bras, je peine à exprimer ce que je ressens tant je suis encore psychologiquement ailleurs.

- Est ce que ça va ? demande-t'il finalement après un long silence.

- Oui...

- Ca n'a pas l'air... s'inquiète-t'il en se redressant pour m'avoir face à lui.

- Si, bien sûr que si, je suis juste encore... ailleurs... ça m'avait manqué...

- J'ai eu peur, je pensais qu'il s'était passé quelque chose. Et, il n'y a rien d'étonnant au fait que tout chez toi m'ait manqué.

- Ne t'inquiète pas, tout était parfait, seulement je suis... épuisée.

- Alors dormons. Je suis aussi un peu fatigué et je crois qu'on peut bien s'octroyer une petite grasse matinée demain.

- Merci pour tout Fermin...

Pour unique réponse, l'homme à mes côtés déposait un doux baiser sur ma tempe avant de resserrer ses bras autour de mon corps. Ce geste suffisait au rapprochement et j'avais désormais ma tête sur son torse. Je passais mes doigts sur celui-ci, encore nu, et j'appréciais les papouilles de Fermín dans mes cheveux.

Le fait que nous soyons encore nus ne me dérangeait pas, et je n'avais aucun problème avec ça. On se connaissait suffisamment pour ne pas avoir cette gêne entre nous, pas même après six mois de séparation.

Alors, c'est donc tout naturellement que je m'endormais, très rapidement, nue et dans les bras de l'homme que j'aime encore beaucoup malgré tout. Et si on m'avait dit que je me retrouverai dans cette situation quelques mois auparavant, j'aurai franchement eu du mal à y croire.

𝐅𝐈𝐃𝐄𝐋𝐄 - 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧 𝐋𝐨𝐩𝐞𝐳Where stories live. Discover now