- Il ne va pas marcher, dit-il en riant.

- Tu portes malheur quand tu dis ça, répliqué-je en le taquinant.

Il rigole et continue de me taquiner.

- Il va s'éteindre, prédit-il.

Mon téléphone s'éteint immédiatement.

- LANDO ! m'écrié-je en lui donnant un petit coup à l'épaule, tandis qu'il continue de rire.

Même si mon téléphone a fini par s'éteindre, sa présence et son humour apaisent ma frustration. Soudain, mon téléphone se rallume, ce qui me fait lever un sourcil surpris.

- Il va... commence-t-il à dire.

- Lando, je vais te...

Mes mots se coupent alors que je tente de le pousser, mais je finis par atterrir accidentellement sur son torse. Il continue de rire, et je ne peux m'empêcher de rire avec lui, oubliant momentanément mes tracas.

Alors que nous rions ensemble, nos regards se croisent à nouveau, et je sens une vague d'émotion m'envahir. Nos sourires se transforment en quelque chose de plus tendre, de plus profond.

Je peux sentir sa respiration douce, la chaleur de sa main dans la mienne.

Soudain, nous entendons des voix se rapprocher de notre recoin tranquille, et nos regards se détachent. Des bruits de pas se font entendre, et je sens une pointe de nervosité m'envahir. Les voix deviennent de plus en plus audibles, et je réalise que nous ne sommes plus seuls.

Lando et moi échangeons un regard rapide, et je peux voir dans ses yeux qu'il partage mon sentiment de surprise. La situation prend une tournure inattendue, et nous nous redressons légèrement.

Sans perdre de temps, nous attrapons nos affaires et nous levons d'un bond, prêts à nous échapper de notre coin tranquille. Lando prend ma main, et nous commençons à courir à travers les arbres.

Sous le couvert de la forêt, nous courons pendant un bon moment, nos souffles rapides résonnant dans l'obscurité. La lueur des étoiles et de la lune guide notre chemin tandis que nous nous enfonçons plus profondément dans les bois. Nous sommes entrain de rigoler.

Le sable collant se détache de nous.

Alors que nous continuons à courir, je sens la main de Lando dans la mienne, et chaque pression de sa paume contre la mienne.

Mais à notre arrivée, nous constatons que tout est fermé : le parking, la route, tout est barré par des barrières. Un sentiment d'isolement s'installe alors que nous réalisons que nous sommes un peu bloqués. Nous échangeons un regard surpris, mais nos rires retentissent de nouveau.

Je prend le téléphone de Lando pour appelé Catalina.

Appel téléphonique :

Catalina : Allô ?

Winter : C'est Winte-

Catalina : MAIS OÙ EST TU PASSER ?!

Winter : Trop long pour t'expliquer...

Catalina : J'ai paniquer !

Winter : Je suis désolée...

Je l'entends soupirer.

Winter : Tu es ou ?

Catalina : Marseille-

Winter : Mais...

Catalina : Il reste un seul train, J'ai déplacée l'heure de ton billet. J'ai déjà pris tes affaires.

𝐓𝐀𝐒𝐓𝐄 𝐎𝐅 𝐋𝐎𝐕𝐄 - 𝙇𝙖𝙣𝙙𝙤 𝙉𝙤𝙧𝙧𝙞𝙨Waar verhalen tot leven komen. Ontdek het nu