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Pdv Suzanne :

J'avais mal dormit. Après que ma mère m'ait annoncée cette nouvelle, terrible nouvelle, mon estomac n'arrêtait pas de se retourner, alors que mon coeur lui se serait. Je stressais.

Je ne pensais pas m'en préoccuper à ce point, mais le simple fait de savoir que Paul allait pouvoir m'embêter un peu plus que d'habitude me donnait envie de vomir. Je me rendais malade.

Lorsque mon réveil sonna, ça faisait bien une heure que je ne dormais plus.

Je mis du temps à me lever de mon lit, je manquais de force. La dernière chose que je voulais était bien de le croiser aujourd'hui. C'est lui qui me donnait envie de vomir.

Paul me coupait l'appétit.

J'attendis alors devant tiktok, jusqu'à ce que l'heure de sortir arrive. Je n'avais pas envie d'aller en cours, mais si je séchais mes parents allaient littéralement me tuer. Après avoir enfilé un manteau bien chaud, cette ville n'était pas connue pour ses températures élevées, je sortis de chez moi en direction de l'arrêt de bus.

Par chance, le bus arrivait pile au moment où j'arrivais à mon arrêt. Un sourire s'étira sur mes lèvres me rendant compte que ce matin se fameux Paul n'était pas présent. Il a dû prendre sa voiture rouge. Ou bien il a dû se fracturer la bite à force de soulever des filles.

Je m'assis alors tranquillement sur un siège libre, posant mon sac à dos sur mes genoux.

Mais fallait croire que j'avais volé le goûter de l'univers pour qu'il m'en veuille à ce point. Je vis à travers la vitre, Paul courir à toute vitesse vers le bus. Il était simplement en retard.

Il s'excusa poliment tout en remerciant le chauffeur de bus, comme l'hypocrite qu'il était devenu. Son regard se mettait à analyser toutes les personnes se trouvant dans le bus. J'entendis des chuchotements de filles puis des rires. Sûrement des filles qui crush sur lui. Encore.

J'aurais aimé qu'il aille les draguer, mais non. A la place il préférait me gâcher la vie.

En croisant mon regard, son insupportable sourire m’apparut comme la chose la plus énervante au monde. Alors que le mien disparaissait au fur et à mesure des secondes qui s'écoulaient, le sien grandissait. Il s'approchait de moi fière de lui même, et s'assit sur le siège à côté du mien.

- Tu vois pas que ce siège était pris ? Je ne veux pas de toi ici Paul.

Dis-je sans tact pour bien lui faire comprendre qu'il n'était pas le bienvenu dans mon espace vitale.

- Pourtant il n'y a personne. Et je crois savoir que ce siège ne t'appartient pas à Suzanne. Mais après c'est pas comme ci t'avais des amis.

- Et alors ?

- Putain me casse pas les couilles des le matin ! Déjà que personne t'aime, va pas aggraver les choses.

Crachat il roulant des yeux, s'asseyant tout de même à mes côtés. Il me donne envie de le gifler.

- Si je te les brise tant que ça alors casse-toi de là et va rejoindre tes putes au fond du bus.

Plus ça allait, plus ma voix baissait en volume. Fallait que je fasse attention pour ne pas que Paul retourne la situation à mon désavantage.

- Et si je veux rester avec la pute qui est ici à côté de moi ?

- Alors casse toi quand même.

Pourquoi voulait-il à ce point rester ? Il me déteste, je le déteste, mais il ne me laisse pas tranquille. Les lèvres de Paul forma un oval, comme ci il venait d'avoir une révélation.

Paul Où les histoires vivent. Découvrez maintenant