𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 5

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- Et bah... je pensais simplement que je serai dans les tribunes normales.

- Camille, c'est l'avantage de l'invitation ! ri-t'il.

- Ca signifie que je vais croiser tes potes ?

- C'est probable oui. Mais si ça te dérange, a la fin du match je me dépêcherai, comme ça on part tôt.

- Je t'avoue que je préférerais. Je n'ai rien contre tes amis, je ne les connais pas, mais bon... si on peut éviter un moment gênant pareil ça m'arrange...

- T'inquiète pas alors. Je ferai le nécessaire. Et pour ce soir, est ce que tu préfères aller au restaurant ou prendre à emporter et aller sur la plage ? J'ai pris des serviettes au cas où.

- Tu as pensé à tout ? rigolais-je.

- Il faut.

- La plage ça me dit bien.

- Parfait. On en reparle à la fin du match alors.

Finalement, même si j'étais un peu stressée, Fermín faisait en sorte que tout se passe bien entre nous. Il était fort pour éviter les malaises ou les blancs mais notre discussion était en réalité très fluide. Au plus je parlais avec lui, au plus j'avais l'impression de le connaître depuis des années tant c'était naturel.

Lorsque l'on approchait du stade, je remarquais qu'il y avait beaucoup de monde. Et ce que je craignais était sur le point d'arriver, c'est pourquoi Fermín me prêtait gentiment ses lunettes de soleil ainsi que sa casquette que j'enfilais rapidement.

- Alors dès demain on fera la une des journaux gossip mais au moins on ne te reconnaît pas ! ri-t'il.

- C'est genial ! ironisais-je.

Au plus on avançait, au plus il y avait du monde, et au plus on était prit en photo. Par chance, je crois, et j'espère, que je suis bien camouflé derrière ses lunettes et sa casquette.

- Tu veux un pull pour te cacher plus ? propose-t'il toujours en rigolant.

- Ca va aller. On arrive bientôt ?

- Au fond la bas.

J'étais recroquevillée sur moi même et je trouvais les quelques derniers mètres très long. Mais par chance, nous finissions par arriver. Fermín se garait plus loin et nous finissions par descendre de la voiture.

- La prochaine fois tu me feras le plaisir de porter mon maillot... dit-il en attrapant son sac de sport.

- Si y'a une prochaine fois...

- Y'a bien intérêt !

On rigolait avant que je ne suive Fermín. Il avait proposé de m'accompagner jusqu'en salle vip et je dois avouer que ça m'arrangeait parce que j'étais déjà perdue.

- C'est ici ! Tu fais comme chez toi, garde juste le badge avec toi au cas où.

- Ca marche, et bien... merci beaucoup.

𝐅𝐈𝐃𝐄𝐋𝐄 - 𝐅𝐞𝐫𝐦𝐢𝐧 𝐋𝐨𝐩𝐞𝐳Where stories live. Discover now