Chapitre 14

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Pdv Kassim




























9 heures 20, Milan, Italie

Je descends vers la cuisine tout en sautant sur les marches. Mes gros pas font du bruit mais je m'en fou totalement. Je pénètre dans la cuisine pour me préparer un petit déjeuner.

Mes parents sont sûrement encore endormis à cause de la soirée d'hier, et l'étrangère de même. Elle avait passé la soirée avec Alysha et elles se sont même échanger leurs numéros pour garder contact.

Je sors une tasse de l'armoire tandis que j'entends des pas derrière moi. Je me retourne et trouve mon père, déjà habillé en costume, entrain de boire une tasse de thé.

Lui : Salut Kaka

Je souffle en entendant ce surnom débile qu'il me donne depuis ma naissance.

Moi : Tu veux j'te rappelle que j'ai presque 24 ans et que tu m'appelles encore avec ce stupide surnom ?

Lui : Même si t'aurais 60 ans, je t'appellerai quand même Kaka

Il me dit ça tout en s'asseyant devant moi, déposant sa tasse sur le plan de travail.

Moi : Le problème, c'est que tu seras déjà mort sale vieux

Il sourit et je m'assois devant lui, en attendant que la machine prépare mon thé.

Mon père prend son téléphone d'un air sérieux et le scrolle pendant plusieurs minutes sous mes yeux. Suite à cela, il me tend son appareil en affichant une mine énervée.

Lui : Regarde ce qu'on m'a envoyé ce matin

Je prends son téléphone et aperçois un mail qu'il a reçu aujourd'hui, à 8 heures 30 exactement.

À Monsieur All'Doze

( pièce jointe )

Je ne vous pensais pas comme cela, Kassim All'Doze. Vous me décevez fortement.

En apercevant mon prénom, je fronce les sourcils tout en entendant le son de la machine qui a fini mon thé. Je pars le prendre tout en appuyant sur la pièce jointe.

Je me fige en plein milieu de la cuisine, la tasse toujours entre mes mains.

Des photos.

Des photos de moi.

Et de l'étrangère.

Une, lorsque j'étais avec l'étrangère à la maison de Nelia, où nous étions l'un en face de l'autre. L'angle de la photo ferait croire que nous nous embrassons, alors que pas du tout.

Une autre, lorsque je l'ai portée pour la ramener à la villa, le jour où les hommes nous ont attaqué et qu'elle les a massacré jusqu'au sang.

Enfin, une dernière. Lorsque nous étions dans l'ascenceur. Elle dans mes bras, tremblante et faible.

Voilà pourquoi j'observais l'ascenseur de tout les côtés, je craignais que ce genre d'événements arrive sans que je ne le remarque.

Et il, ou elle, a réussi.

Je dépose ma tasse d'une telle force que le contenu s'est versé sur la table. Je m'assieds tout en analysant le mail et en me demandant, qui est l'auteur de cette bêtise et de ce foutu message.

Mon père m'observe en silence puis me demande de lui rendre le téléphone. Il touche quelques fois l'écran puis me le rend, gardant son air sérieux.

Noirceur et Lumière Tempat cerita menjadi hidup. Temukan sekarang