Chapitre 2

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NB : Scène de violence et de sang, si vous n'êtes pas à l'aise pour lire ça, vous pouvez le passer !

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15 heures 30, Medinat Demyat, Égypte


Après avoir fini le ménage avec ma mère, je me dirige vers ma salle de sport. J'aime me défouler sur mon tapis de course ou mes sacs de frappe, ça m'aide à aller mieux quand j'ai des piques de colère.

Je ne suis pas énervée, mais j'ai eu le sentiment de vouloir me défouler, aller jusqu'au bout de mes forces.

Ça me fait toujours du bien.

Je porte un t-shirt noir et un collant de sport. J'attache mes lacets et me dirige vers mon tapis de course.

Je commence doucement. J'essaye d'avoir un rythme normal pour pouvoir accélérer.

J'augmente la vitesse une fois, puis deux. Ça ne fait aucun changement pour moi. J'arrange les quelques mèches qui sont retombées sur mon front.

Je continue à augmenter la vitesse. Je commence à transpirer du front, mais ce n'est pas ça qui va m'arrêter.

Le tapis de course est à sa vitesse maximale. Je cours comme si j'étais poursuivie par des guépards. Mes jambes sont fatiguées mais je ne veux pas m'arrêter, je veux continuer à courir, à connaître ma limite.

Tout ça jusqu'à que je commence à voir du flou, à voir des points noirs et lumineux autour de moi. Mes jambes ne tiennent plus debout et ma tête commence à tourner. J'arrête le tapis de course et descends. Je m'assois sur un pouf qui se trouvait à côté, en plaçant ma tête sur mes bras pliés sur mes genoux.

Je respire fort, je transpire comme si j'ai parcouru le tour du monde à pied. Je prends ma bouteille d'eau et m'en suis jetée sur le visage.

Ça m'a fait du bien, vraiment.

Même si mes jambes en sont devenus des spaghettis.





















Quelques heures plus tard..























Je me balade dans les rues de Demyat en mangeant une glace. Même s'il fait nuit, la chaleur reste assez étouffante et ma glace a très vite fondu.

Alors que je passe devant une maison, j'entends des paroles étouffées, ou plutôt des cris.

« Lâchez moi ! Je ne vous laisserai pas me toucher ! »

J'ai entendu cette phrase, criée par une dame qui a l'air d'avoir l'âge. Comment peux-t-on toucher une femme, et surtout une femme âgée ?

Je me dirige discrètement vers cette maison et observe par la fenêtre. Il n'y a aucune lumière allumée. Je continue à marcher et tourne vers le jardin.

J'aperçois un homme qui tiens une lanterne à sa main droite, et un couteau à sa main gauche. Un autre homme l'accompagne. Il tient la femme en question et une sorte de bâton bizarre, je n'arrive pas à distinguer ce que c'est.

Je trouve une petite entrée qui a été creusée dans la haie. Je m'y faufile et me cache derrière une grande cabane en bois non loin de cette scène d'agression.

Je continue ma marche silencieuse tout en écoutant les menaces des deux hommes.

Homme 1 : Donnez nous ce papier ou vous aurez ce que vous méritez !

Noirceur et Lumière Wo Geschichten leben. Entdecke jetzt