Chapitre 13 : Eden

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-Mais t'étais où, putain ? S'écrie Rafael, son regard me lançant des éclairs.

Prise en flagrant délit, je le regarde en cherchant un mensonge plausible. Malheureusement, je dois prendre trop de temps pour lui, car il poursuit :

-T'as rien à me dire ? T'es vraiment pas croyable ! Je t'avais demandé une chose, UNE SEULE ! Il fallait juste pas que tu sortes de la maison, c'est vraiment pas compliqué bordel ! Et tout ça pour quoi ? Que la femme de ménage m'appelle pour me dire que tu t'es cassée ! Où est ce que t'étais partie ?!

Je glousse intérieurement en voyant Rafael s'énerver, il ressemble à un hamster.

Peu impressionnée par son ton colérique, je vocifère, les bras croisés sur ma poitrine :

-En quoi ça vous regarde, monsieur le ténébreux ?

Exaspéré, il lève les yeux au ciel :

-Mais t'es vraiment chiante toi ! Arrête de me donner des surnoms de merde et répond à ma question, si  c'est pas trop demander à ton cerveau d'attardée ! Réplique-t-il

-Alors, premièrement, je pense que celui qui dit putain à chacune de ses phrases est mal placé pour me traiter d'attardée, et deuxièmement, je t'ai dit que ça ne te regardait pas, donc arrête de brailler pour rien.

Adoptant la même position que moi, il lève les yeux au ciel :

-Tu crois que je te pose des questions parce que je suis fan de toi c'est ça ? Crois moi, je n'en ai rien à faire. Par contre, ce qui m'inquiète plus, c'est ma sécurité dans cette maison, et celle de mon personnel.

-Qu'est-ce que j'ai à faire avec ta sécurité ? 

-Au cas où tu ne l'aurais pas deviné, nous sommes surveillés ici. Par la police, et les autre gangs. Alors si tu es sortie et que tu as eu des interactions extérieures, il y a des chances pour qu'on aie été repérés et qu'on doive déménager, ou même qu'un pirate ai réussi à tracer nos coordonnées ! Alors il vaut mieux que tu répondes avant que le FBI ne vienne tous nous tuer.

-Bien, si tu veux vraiment savoir, je suis allé rompre avec mon petit copain, pour l'éloigner de toute cette histoire que tu as causé, je lâche en soupirant, excédée.

Les yeux de Rafael s'écarquillent progressivement, et les veines de ses temps commencent à pulser furieusement.

-Tu as fait quoi ?! T'es vraiment inconsciente ! Comment t'es allée le voir ? S'écrie-t-il furieux

-Tu vois, il y a quelque chose qu'on appelle taxi, un ta-xi, répète après moi T... A... X... I...

D'un mouvement rageur, Rafael plaque sa main sur ma bouche pour me faire taire.

-Putain mais sois sérieuse, ça n'a rien de drôle !

Incapable de prononcer un mot ou même de respirer à cause de sa grosse paume sur ma bouche, je lui mords les phalanges avec puissance, en enfonçant profondément mes incisives dans sa chair.

C'est drôle, il a le goût du café.

Dans un cri de douleur, il éloigne sa main de moi et la frotte sur la veste de son costume noir.

-Aïe, mais t'es vraiment une grosse tarée toi !!

-T'avais qu'à pas mettre tes mains sur ma bouche, débile.

Moqueur, il réplique :

-La prochaine fois je mettrai ma bouche, ça avait l'air de marcher pour te faire taire avant. 

Burning LoveOù les histoires vivent. Découvrez maintenant