Destin - Charles Leclerc

47.

47.

point de vue de Charles

Je souris en sentant deux petits bras entourés mon torse. C'est le genre de réveille dont je rêvais depuis des semaines. Et savoir que depuis quelques jours, c'est mon quotidien, je suis plus que heureux.

Ne souhaitant pas la surprendre, j'ouvre doucement les yeux, avant de tomber sur la brune qui me regardait déjà.
Mon sourire s'élargit.

" -        Bonjour mon mari. Chuchote doucement ma femme, n'ayant toujours pas retrouvé la totalité de sa voix.

- Bonjour trésor. La salue-je à mon tour en dégageant son visage de ses cheveux. Je suis en pleins rêves, j'ai cru que ces réveils n'existeraient plus. Avoue-je doucement avant de la serrer contre moi, tout en faisant attention à ne pas lui faire mal.

- Ça sera toujours, toi et moi. Plus rien ne nous séparera. Me dit Giulia contre mon torse, je la sent sourire avant de déposer ses lèvres sur ma peau nu.

- Même si j'aurais adoré rester ici dans ce lit avec toi toute la journée, il faut qu'on se prépare. Je te rappelle qu'aujourd'hui, tu donnes ta déposition. Explique-je un peu plus sérieusement. Elle me regarde troublé.

- Il n'y avait pas qu'Alexander. Confie Giulia en essayant de se relever, je finis par l'aider à s'asseoir en l'incitant à continuer. C'était aussi l'idée de Charlotte, elle l'a avoué en Grande Bretagne. Elle a voulu enlacer ta maman et parlé avec elle, mais elle a fait une gaffe. Je fronce les sourcils agacés. Elle souhaitait te récupérer, Charles. Ajoute-t-elle les yeux humides. "

Je m'assois directement face à Giulia, avant d'attraper ses deux mains comme pour la rassurer. Mais pour une fois, ça n'a pas l'air de trop fonctionner.

" -        C'était la solution facile de vouloir me tuer, mais l'idée principale était surtout de nous séparer. Elle voulait être de nouveau avec toi, et Alexander, avec moi.. Avoue Giu' la voix encore plus brisée que d'habitude. "

S'en est trop pour moi, je ne veux pas la voir dans cet état là. Je l'a serre directement contre mon torse, comme pour lui montrer que j'étais là.

Nous avons toujours eu la faculté à communiquer à travers nos regards, ou encore nos gestes.

J'embrasse le dessus de sa tête, embarrassé.

" -        Je suis vraiment désolé trésor. Je n'aurais jamais pensé qu'elle aurait participé à tout cela. Ajoute-je doucement. Mais c'est terminée maintenant, c'est avec toi que je suis marié trésor. C'est avec toi que je souhaite finir ma vie, et ceux, peut importe ce que les autres pensent. Elle lève doucement la tête vers moi, les yeux larmoyant. Je t'aime Giulia, jamais je ne laisserais à nouveau, des personnes s'immiscés dans notre vie.

- Je suis vraiment désolée de ne pas t'avoir averti, mais je n'aurais jamais cru qu'il irait aussi loin. Pour moi, c'était uniquement des mises en gardes, comme pour me rappeler qu'il était là. Je ne voulais pas te déranger avec ça, je ne souhaitais pas t'inquiéter. M'avoue ma femme, j'embrasse doucement son front en essuyant ses joues.

- Pourtant, tu aurais dû m'en parlé, même si tu pensais qu'il ne ferait rien. Tu n'imagines même pas, ce que j'ai pus ressentir, lorsque les policiers m'ont expliqués la situation. Je me suis sentis bête et démuni d'apprendre que ma femme se faisait harcelée et que je n'étais au courant de rien. Avoue-je à mon tour, en caressant ses cheveux. Je ne veux plus que tu me caches quoique ce soit, surtout pour des choses si grave. Promet le moi, s'il te plaît. Lui demande-je doucement, elle lève la tête vers moi, en affirmant de la tête.

- Pardonne moi, je te promets de ne plus rien te cacher. Me répond Giulia d'une petite voix. J'acquise de la tête avant d'embrasser le coin de ses lèvres.

- Aller, arrête de pleurer. C'est fini tout ça maintenant. Faut qu'on se prépare si on veut profiter un peu de notre matinée, avant d'aller au commissariat. Explique-je avant de me lever du lit, je l'a vois rougir en me détaillant du regard. "

Sans qu'elle n'est le temps de réfléchir, je viens la porter comme une princesse, en plaçant un de mes bras sous sa nuque et l'autre sous ses jambes.

Mais plutôt que de la poser dans son fauteuil roulant, je l'emmène directement au dressing avant de l'asseoir délicatement sur le pouf.

C'est ainsi que nous choisissons nos affaires, ensembles. C'est ces moments là qui m'avaient manqués.

Une fois nos vêtements choisis, je l'a porte à nouveau en allant dans notre salle de bain.

" -        Tu pourrais simplement me mettre dans mon fauteuil tu sais ? Me dit ma femme en rigolant légèrement, je lui souris en embrassant ses lèvres, comme pour la faire taire.

- J'ai encore le droit de porter ma femme. Lui répond-je en fronçant les sourcils, un sourire au coin des lèvres. Ça te dit qu'on prenne un bain en amoureux ? Lui propose-je en souriant, son sourire s'élargit et immédiatement elle acquise de la tête. Je décide de faire couler l'eau en rajoutant pleins de bains moussants dedans. Ce n'est pas trop chaud pour toi ? Elle trempe sa main doucement dans l'eau, avant de me regarder en secouant la tête négativement. "

Après l'avoir regardé, en attendant son approbation, elle acquise simplement de la tête, me donnant la permission de la déshabiller.

Délicatement, je lui retire mon t-shirt qu'elle avait enfiler hier soir pour se coucher, ainsi que son bas de sous-vêtements. Je retire à mon tour mon caleçon, avant de la porter contre moi.

Un pas après l'autre, je rentre dans la baignoire remplie d'eau bien chaude, avant de nous installer l'un contre l'autre.
Tous mes muscles se détendent, et je vois que ça la détend elle aussi.

Sans que je ne comprenne, elle se tourne face à moi avant de poser ses lèvres contre les miennes, nous embarquant dans un baisser plus que langoureux. Bon et puis, je vous laisse imaginer la suite.. 

*****

Charles et Giulia enfin tranquille ?
Mais pour combien de temps ?

Prenez soin de vous !

Enjoy, Evalliia <3