Chapitre 21 : Les belles amitiés sincères

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Marc - Putain mais qu'est-ce qu'elle peut être conne ! dit-il en découvrant ce qu'Alice avait dit à ses amis.

Alia - Oh mais calme-toi, Marc ! Punaise mais tu saoule aujourd'hui.

Marc - Premièrement : il n'y a que l'alcool qui saoule.

Alia - ... Va chier.

Marc - Et c'est moi qui dois me calmer ?!! lâcha-t-il excédé.

Beck - Allez... commença-t-elle doucement. Vous n'allez pas vous prendre la tête pour ce fichu arrêté.

Alia - Faut dire aussi... Ce qu'elle peut pondre comme connerie, la journaliste... souffla-t-elle.

Grizz - Qu'ils ne me fassent pas trop chier avec ça, d'ailleurs. Y'a même pas de gardien à l'entrée ! reprit-il en tendant les bras vers l'avant. Qu'ils s'occupent déjà de ça, avant de sortir des conneries de ce genre.

Lisa - N'allons pas nous prendre la tête avec ça, comme a dit Beck. On a d'autres choses à penser là, comme la comédie musicale.

Marc - Lisa, ne commence pas à te ranger du côté de la Botte déchaussée.

Lisa - Marc je t'en prie.

Grizz - BON, dit-il en attrapant son sac. Moi je vais prendre une douche. J'ai besoin de me laver de ces saletés apprissent tout-à-heure.

Alia - Un brin poétique... (Grizz lui lâcha un clin d'œil) Vous venez les filles ?

Fisher - Un instant ! dit-il plus loin dans le studio. Beck et Lisa restent là.

Alia - Bah merde... Vous avez foutue quoi ? demanda-t-elle presque inquiète aux filles.

Marc - J'ai pas envie d'assister à ça, dit-il en tapotant l'épaule de Lisa. J'ai été ravie de te connaître... reprit-il avant de filer.





Le groupe dissout, les deux femmes s'étaient approchées de leur référent.

Fisher était appuyé contre le radiateur du studio. Il était en train de lire différents documents disposés entre ses mains. L'air sérieux, concentré, il ne prêtait pour le moment aucune attention aux filles.





Fisher - Mesdames, dit-il en levant un œil de ses copies. Alors, comment c'était votre virée l'autre jour, au milieu des gangs de rue ?





Beck devint rouge comme une tomate, ne sachant quoi dire. Lisa eut les yeux ronds, étonnée de la manière dont Fisher s'y était pris pour en parler. Aucun tact, du tac au tac. C'était peut-être ça qui faisait le plus peur, en fin de compte, venant de Fisher.





Lisa - Fisher, laissez-moi vous expliquer.





L'homme posa ses documents sur la table à côté de lui. Puis, il croisa les bras, attendant une explication. Il regardait d'un air sérieux Lisa, celle-ci allait commencer à s'expliquer... Avant de se faire interrompre tout de suite.





Fisher - Je plaisante.

Lisa - ... Heu. Hein ?





Seul Fisher était content de sa plaisanterie. C'était « l'humour Fisher », il ne fallait pas lui en tenir rigueur (surtout pas).





Fisher - Vous avez eu un sacré bol, vous en êtes consciente au moins ?





Aucune des filles ne répondit. Après tout, Fisher avait raison. Ça aurait pu très mal se terminer, l'autre jour.





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