Chapitre 28 : Origine d'origine

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Les deux créatures sont allongées sur un lit de fleurs dorées au milieu d'une pièce entièrement noire. Le monstre ouvre les yeux, se relève, regarde autour de lui et réveille son compagnon.

Le monstre – ... Nous y sommes parvenus.

L'humain – Oui, notre mission peut commencer.

- N'oublions pas, il ne faut pas se faire repérer, sinon nous ne pourrons pas revenir ici.

- Oui.

Ils avancent de salle en salle, ils rencontrent un petit monstre qu'ils tuent, un peu de poussière mais aucune âme. Ils comprennent que les monstres trop petits n'ont pas d'âme, peut-être sont-ils trop faibles ?

Ils évitent donc les monstres inintéressants. Après plusieurs heures de marche, ils arrivent devant une maison encastrée dans les murs.

Un monstre se tient devant la maison : Toriel.

Elle est surprise en voyant ces étranges visiteurs

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Elle est surprise en voyant ces étranges visiteurs.

« Toriel – Bonjour, je suis la reine Toriel... Vous êtes un humain ?! Accompagné d'un monstre ! Mais comment...

Monstre – Peut-être que elle...

Humain – De toute façon, elle nous a vus. »

Les deux étrangers dégainent leur arme. Toriel ne comprend pas leur réaction et recule en levant les bras.

« Mais enfin, que faites-vous... »

Elle n'a pas le temps de finir sa phrase qu'ils l'attaquent. Toriel est surprise, elle essaie d'attaquer mais succombe après quelques secondes.

« Toriel à genoux – Pourquoi ? POURQUOI ?! Je ne voulais même pas vous faire de mal. Je... » Sa voix est de plus en plus faible, puis elle tombe en poussière.

La reine Toriel est morte.

Son âme apparaît, flotte dans l'air et commence à se fissurer. L'humain sort un de ces conteneurs à âme et se précipite vers l'âme pour la capturer, et réussit. Sans un mot, ils rentrent dans la maison de Toriel pour continuer leur route.

Il y a un escalier au milieu de la pièce, il mène à un sous-sol puis à un long couloir. Arrivés à la fin du couloir, une grande porte se trouve devant eux, avec le même symbole que celui sur la reine.

Ils ouvrent la porte et découvrent pour la première fois la neige, avec un chemin devant eux bordé d'arbres noirs. Ils longent ce chemin et arrivent devant un pont avec des rondins d'arbres, puis dans une clairière, devant eux le chemin continue mais à leur gauche se trouve quelque chose à laquelle ils ne s'attendaient pas.

Un squelette avec un blouson bleu et un pantalon noir dort, Sans, Sans le squelette.

Il se tient devant ce qui ressemble à un poste de garde, ou à un vieux stand de limonade

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Il se tient devant ce qui ressemble à un poste de garde, ou à un vieux stand de limonade.

« Le monstre chuchote – Allons-y. ».

Ils s'avancent discrètement vers lui, l'humain va derrière lui et le monstre devant le poste de garde. L'humain le poignarde, mais Sans se réveille et esquive l'attaque : « Eh, on dirait que tu as un Os contre moi... ». Mais, il n'a pas le temps de finir sa phrase que celui caché devant le stand le poignarde.

« Sans – Ggh... » Sans commence à se transformer en poussière « Eh, on peut dire que je n'ai pas fait de vieux Os... »

Un tas de poussière le remplace et son âme apparaît. Celui qui vient de le tuer prend son âme et l'enferme dans le deuxième conteneur. Leur acte terminé, ils vont devant le « poste de garde ».

« Le monstre – On continue ?

- Oui. Il nous reste encore deux conteneurs vides. »

À ce moment, un autre monstre surgit du chemin encore non exploré en criant « Frangin ! ». Ce monstre est lui aussi un squelette, Papyrus.

« Papyrus – Tiens, de nouveaux monstres ! » Il leur parle d'un ton joyeux

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« Papyrus – Tiens, de nouveaux monstres ! » Il leur parle d'un ton joyeux. « Bonjour, je me présente, je suis le GRAND Papyrus ! Et vous... »

Il s'arrête de parler pour regarder là où est censé être Sans mais ne voit personne. À ce moment, un vent déferle depuis les arbres et souffle les poussières du monstre. Papyrus, en voyant ça, est tétanisé et panique : « Fr-frangin ? » dit-il d'une voix tremblante.

Il appelle plusieurs fois son frère, sans réponse. Les deux tueurs restent immobiles, ne sachant pas s'ils doivent le tuer ou feindre l'ignorance pour continuer leur route.

Le monstre chuchote « Tuer », l'humain chuchote « Discrétion ».

Puis, Papyrus voit les deux conteneurs à âmes, et son regard se vide.

« Non... non... non, non non non non, ne me dites pas que vous l'avez tué !? »

Les deux inconnus se regardent et dégainent leur arme. Papyrus fait alors sortir un os géant de la terre qui arrête les balles à temps. Il prend avec sa main gauche un autre os et, avec un regard empli de tristesse et de haine, fonce vers les deux tueurs en criant « POURQUOI ?! »

À ce moment, l'humain comprend qu'il faut s'enfuir. Il sort rapidement la commande de rappel et appuie sur l'unique bouton. La machine dans l'autre monde s'active et leur envoie la même décharge électrique mortelle qui les avait téléportés. Mais, au moment de disparaître, un des os de Papyrus sort du sol et casse le conteneur où est l'âme de Toriel, l'âme disparaît l'instant d'après.

« L'humain – Merde ! » Des os sortent du sol et déchiquètent les jambes de l'humain. Papyrus est à deux mètres d'eux et voit les deux tueurs être entourés d'un champ électrique avant de disparaître. Ils apparaissent dans l'autre monde.

« Ils sont revenus ! » Crie le président.

FallouTale [FR]Where stories live. Discover now