Chapitre 5

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Jour 3

« Quand le ciel veut sauver un homme, il lui envoie de l'amour pour le protéger. »

- Lao Tseu.

Le chemin menant au manoir serpentait à travers un magnifique paysage, créant une allée majestueuse à travers une forêt. Les grands arbres séculaires s'inclinaient gracieusement au-dessus du chemin, formant une voûte naturelle qui tamisait la lumière du soleil. Les feuilles des arbres bruissaient doucement au gré de la brise, tandis que les rayons dorés du soleil qui se couchait jouaient à cache-cache à travers les branches feuillues. Des lanternes décoratives en fer forgé étaient dispersées le long du chemin, prêtes à s'illuminer à la tombée de la nuit, ajoutant une ambiance chaleureuse au lieu.

À mesure que le chemin serpentait à travers la forêt, il révélait des éclats fugaces de la demeure à l'horizon. L'architecture grandiose du manoir émergeait peu à peu, se dressant comme un joyau au bout de cette splendide allée.

Lorsqu'ils furent face au manoir imposant, Ginny l'admira, stupéfaite. Le manoir était un chef d'oeuvre architectural, un mélange de styles classiques et de touches modernes. Blaise Zabini s'avança le premier et Ginny le suivit silencieusement. Ils traversèrent un chemin de gravier, puis les portes massives du manoir s'ouvrirent lentement et ils entrèrent. L'intérieur était tout aussi imposant que l'aspect extérieur du bâtiment. Le hall d'entrée était vaste, avec un sol de marbre poli et des murs ornés de vieux tableaux. Un immense lustre en cristal était suspendu au plafond projetant des éclats de lumière chatoyante dans toutes les directions. Un parfum subtil de bougies parfumées flottait dans l'air. Chaque détail du manoir respirait le raffinement et la sophistication, un témoignage éloquent du pouvoir et de l'influence de ceux qui le possédaient.

— C'est par ici, dit Blaise sortant ainsi la jeune femme de ses pensées.

Elle s'avança d'un pas et se stoppa aussitôt, Blaise se retourna vers elle.

— Si tu entres, tu risques d'être contaminée, la prévint-il.

Ginny fronça les sourcils. Était-ce si grave que cela ?

— Je suis médicomage, je prends le risque, dit-elle.

Il la toisa quelques secondes et acquiesça, il se recula et lui indiqua une porte. Ginny entra et referma derrière elle. Elle se retrouva immédiatement dans le salon doté d'une décoration aussi majestueuse que le hall d'entrée. Toutefois, son regard fut aussitôt capté par une masse allongée sur le canapé. Elle s'approcha lentement, les sourcils froncés.

Drago Malefoy, arrogant et insupportable Serpenatrd, gisait sur ce canapé, affaibli par une maladie magique qu'elle ne tarda pas à identifier, la Dragoncelle. Son teint pâle et ses yeux autrefois fiers et narquois révélaient à présent une vulnérabilité inhabituelle. Ginny le scruta de la tête aux pieds. Elle le vit lever faiblement les yeux vers elle, ses lèvres frémirent à peine pour former un murmure.

— Weasley, murmura-t-il du bout des lèvres.

— Tu n'as pas l'air en forme, Malefoy, dit-elle un air inquiet sur ses traits.

— Je...suis...contagieux, souffla-t-il ses yeux reflétant la douleur qu'il contenait.

Ginny s'installa sur le bord du canapé.

— Je sais, dit-elle du bout des lèvres.

— Ne me...laisse...pas...mou..rir, murmura le Serpentard affaibli.

— Tu as de la chance, je suis d'une humeur compatissante aujourd'hui, lança la jeune femme en sortant sa baguette.

La première chose qu'elle fit, fut d'envoyer une lettre à Hermione. Il fallait à tout prix que Rogue lui envoie la potion qui était l'antidote de la Dragoncelle et un remède pour elle qui était désormais contaminée. Ensuite, elle inspira et tenta divers sortilèges qui apaiseraient la douleur du Serpentard en attendant que le remède lui parvienne.

7 jours pour t'aimer [SNAMIONE]Where stories live. Discover now