Chapitre 4

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Wilson

Je suis dans ma voiture. Je dois aller à l'hôpital mais il est encore tôt alors j'en décide autrement. Je pars direction l'autoroute pour me vider la tête. Une fois sur celle-ci j'accélère. Mon moteur tourne à toute vitesse. Mon toit est ouvert. Je profite de l'air qui rentre pour décompresser. Je suis assez tendu et ça se sent grâce à mon pieds qui reste planté sur l'accélérateur. Je slalome entre les voitures. Certaines me klacsone après être passé un peu trop près de leurs carrosseries. La vitesse me faire perdre la vue, c'est un bon moyen pour moi de décompresser. Je me fais interrompre dans ma course par un appel. Je décroche.

Appel téléphonique :

- Wilson !

- Oula.. Oui chef ?

- Vous vous foutez de ma gueule !

- Non jamais je me permettrais.

- Alors pour mes agents vous on reconnu à une allure de deux cents quinze kilomètres heures ???

- Tant que ça ? Et bah mon moteur est en forme.

- Arrêter avec vos airs innocents. Dois-je vous rappelez votre mission ?

- Celle de baby-sitter ? Je pense m'en souvenir merci. C'est d'ailleurs la raison de ma venue sur l'autoroute mais soyez sans crainte je gère bien ma voiture.

- Quand je vous parle j'aimerai bien que vous arrêter un peu sur l'accélérateur. Imaginez si il y a des blessés.

- Je vous entend mal, je passe sous un tunnel.

- Ne raccrochez-

Fin de l'appel téléphonique.

Mes mains cramponnent un peu plus le volant et mon pieds lâche enfin l'accélérateur. Je ralentis puis finis par rentrez chez moi.

Je me gare dans l'allée, je vois mon portail ouvert.

Je descend sans faire de bruit et met ma main sur mon arme de service celle dans ma ceinture. J'avance doucement. La porte est aussi ouverte. Il y a du bruit à l'étage. Je sors mon arme et la pointe devant moi. Je fais attention à ne pas faire de bruit. Le bruit vient de ma chambre. J'ouvre la porte d'une main et l'autre tenant l'arme. Je les pointe, il se retourne tous en mettant leurs mains au dessus de leurs tête. Je balaye la pièce de mes yeux et remarque qu'aucun tiroir n'est ouvert, rien n'a bougé. Je les regarde dans l'incompréhension totale. Un d'eux arrive à parler.

- Est ce que vous pouvez baisser votre arme. Je décide de pas répondre à sa question.

- Qu'est ce que vous faites chez moi ?

- On nous a demandé d'installer un lit.

Je me met devant celui qui arrive à répondre. Bien sur à une distance raisonnable et mon arme devant moi.

- J'ai pas demandé à changer de lit alors qui vous envoie ?

- On ne sait pas.

- Comment ça vous ne savez pas ?

Je le regarde confuse.

Le manoirUnde poveștirile trăiesc. Descoperă acum