Le manoir

Chapitre 1

Wilson

J'arrive au bureau, il y a personne. Ils doivent être en salle de réunion. Je vais les attendre près des voitures je pense, j'ai pas envie de les voir. Je travers le bureau en espérant voir personne. Mission réussi. Je descend jusqu'au parking et les attend adossé sur la voiture, tout en regardant.

Je relève la tête seulement quand j'entend la porte claquer.

- Vous auriez pu venir en salle de réunion Wilson.

- Pas envie.

- Bon monter votre coéquipier va vous expliquez le plan.

- Attendez vous m'avez pas mise toute seule ?

- Non je vous avais prévenu, je vous met un nouveau.

- Mais je pensais que c'était une blague.

- Bon montez et attendez le il arrive avec son équipement.

- Je le connais ?

- Oui.

Bon je monte dans la voiture. Je sais pas si je dois être rassuré. Les seuls nouveaux que j'ai eu n'ont plus voulu faire équipe avec moi. Après je me plaint pas, je suis beaucoup mieux sans eux. Quoique le dernier était pas mal. Il se taisait quand il le fallait. Bon un peu bavard mais bon il faisait le taff. Je sais pas ce qu'il ait devenu, ça fais trois mois depuis notre mission. J'espère qu'il est pas partis ! Je sens quelqu'un monter dans la voiture, il ne me dit pas bonjour.

- Tu pourrais dire bonjour.

Je relève la tête.

- Toujours aussi accueillante.

Il ferme sa portière.

- Bonjour Wilson.

- Agent Wilson, on est pas pote.

Il chuchote en levant les yeux au ciel.

- Toujours aussi aimable dis donc.

- Je t'entend !

Il démarre dans le silence cette fois. Je suis contente que ce soit lui mais je vais pas lui montrer. Il va prendre la confiance. On sort du parking.

- Bon tu m'expliques ?

- Oui.. hmm.. On va intervenir sur un trafique je crois tenue par des Russes. Vous les connaissez apparemment. Il y a eu un conteneur de vider ce matin par l'équipe de nuit. Il semble avoir que trois personnes dans la cave. Il s'absente quelques heures pour une réunion. Des agents les suivent déjà pour les interpeler et nous, nous irons au Manoir pour récupérer les otages et banalisez la zone. On verra la bas mais on a découvert une trace suspecte à l'étage. Je crois que c'est tout.

- Tu crois ou tu es sur ?

- Sur.

- Très bien et c'est quoi la trace suspecte ?

- Bah on sait pas trop mais à la camera infrarouge a détecter une forme mais ça passe mal alors on sait pas ce que sait. Les Russes y montent deux fois par jours. Je dirais qu'il y a peu d'activité.

- Bon on verra la bas.

- Euh sinon tu vas bien ?

- Me tutoie pas on est pas ami ami. Regarde la route, l'herbe ou tes mains mais tais toi. On arrive dans trente minutes.

- D'accord mais avant est ce qu'on vous a prévenu qu'on va travailler ensemble ?

- Qui ta dis ça ?

- Le chef pourquoi ?

- Parce que je travaille seule.

- Il m'a dit que ça me formerait et que comme ça vous ne serez plus seule. Il a rajouté enfin si tu y arrives mais ça j'ai pas compris.

- Tu as pas besoin de comprendre mais en rentrant je verrais ça avec lui directement.

- Vous voulez vraiment pas me former.

Je ne répond pas et continue la route. Il ne reparle pas et qu'est ce que je lui en remercie. C'est bizarre mais même si il parle beaucoup ça ne me gêne pas tant que ça. Pourtant qu'est ce que je déteste les gens ! Parlez avec ces nouveaux me donne envie de vomir. Ils sont tous chiant et ne savent rien. A croire que c'est moi qui doit tous leurs apprendre je suis pas leur maman. Mais comme je le disais lui il est différent des autres. Quand il parle il dit des choses intéressent et s'arrête quand je le lui demande. Il ne reste pas dans mes pates et me laisse de l'espace. Il ne pose pas vingt question avant de faire et a un bon sens de déduction. C'est bien le seul qui n'a pas démissionné après une mission avec moi. C'est pour ça qu'on m'aime pas et j'aime être seule.

Je me gare sur une sorte de parking la zone est déjà balisé avec des rubants jaune et noir. On sort de la voiture et une équipe vient directement vers nous.

- On a installé les rubants et on a les images de la caméra infrarouge. Il y a une tache de forte chaleur, peut être un corps.

- On peut y aller quand ?

- Quand vous voulez !

- Bon bah maintenant.

Je me retourne.

- Tu viens le nouveau ?

- J'arrive.

On s'équipe puis part en direction de la porte d'entrée.

- Bon je pense qu'on va rentrée et on va aller directement dans la cave. On remonte les otages, on les donne à l'équipe de secours, on regarde un peu les pièces et on va la haut voir la tache. C'est bon pour toi ? Tu as tout dans la tête.

Il acquiesse puis on rentre. On est équipé de lampe torche et d'une arme au cas ou. On arrive d'abord dans un couloir, on passe dans le salon et devant la cuisine. Arrivé dans le coin on voit un escalier qui monte en haut et une trape au sol. Il ouvre la trape et on descend dans l'escalier. La pièce est plus sombre que la haut et les murs sont humides. Au bout des escaliers, il y a une porte. Elle est cadenassé et a toute sorte de serrure. On les casses une par une et entre dans la pièce. A peine rentrée qu'on sent une odeur à vomir. On éclair un peut la pièce de nos lampes torches. Dans un coin, sous de bâche troué, se trouvent trois petit garçons. Le nouveau s'accroupie devant eux. Ils sont apeurés.

- Hey les gars, on est pas la pour vous faire du mal mais pour vous aider. Vous nous suivez ? On va vous sortir de la.

Les trois garçons se regardent un peu entre eux et finissent par accepter. Ils se lèvent et nous suivent. Je suis devant et ouvre la danse alors qu'ils me suivent. Ils sont si petits, si jeunes, si maigre.. Je ne sais pas depuis combien de temps ils sont la mais ils sont bien amaigris. On arrive vers la porte d'entrée et une équipe de secours est déjà la. Ils prennent mes petits en chargent.

Une fois les petits dans la zone sécurisé, on fait un petit tour du bas. Puis on arrive au escalier.. Le plancher grince au dessus de notre tête. On se regarde avec le nouveau et on monte.

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Et voila pour ce premier chapitre ! J'ai pas trop l'habitude d'écrire ce genre d'histoire mais j'espère que l'écriture n'est pas trop mauvaise. Comme je les dis je posterai un chapitre tous les mercredi.

Bisous

(1144 mots )