22- L'inutilité de la chose.

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Léon se sentait comme dans un rêve, lorsque son dos rentra en contact avec le lit moelleux et que William se mit au-dessus de lui, son cerveau avait du mal à rattacher cette action à l réalité. Mais lorsque la main de William caressa une de ses branchies, envoyant des décharges de plaisir dans tout son corps, il dû bien se rendre à l'évidence que ce qu'il traversait était bien la réalité, qu'il allait vraiment franchir ce pas avec le mâle qu'il avait choisi de lui-même. Il sentit sa gorge s'asséchée, sa respiration était vraiment lourde et son corps était engourdi, la fièvre prenait possession de tout son être et le brûlait de l'intérieur.

- Tu trembles, dit William en embrassant les paupières translucides. As-tu peur ?

- Non ! cria Léon d'une voix indignée, je le veux trop pour avoir peur, mais mon corps est bizarre.

- Je vois ça, comment c'était avant quand tu traversais cette période.

- J'étais enfermé, et je nageais en rond, ça faisait mal mais c'était supportable.

- Et là ? comment tu te sens ?

- J'ai chaud, j'ai soif et j'ai envie... ha !

Les doigts de William venaient de pincer un de ses tétons tandis que sa langue caressait l'autre, coupant le reste des mots qu'il voulait prononcer.

- Termine ta phrase Léon, taquina William, je veux que tu me dises.

- Tu triches ! tu m'as touché !

- Oui, tu m'as dit que tu le voulais, hum ?

Sa langue reprit son travail, goutant la peau douce et nacrée, s'imprégnant de sa saveur. Il descendit plus bas, voulant voir si le corps de Léon réagissait aussi en bas comme le sien, mais il s'attendait à tout, sauf à ce qu'il avait sous les yeux. Le minuscule appendice qu'il avait l'habitude de voir entre les jambes blanches, dont il avait toujours douté de l'utilité réelle, avait désormais disparu. A la place, une fente douce et mielleuse d'une couleur rouge subtile, avait fait son apparition, remettant directement en cause tout ce qui était scientifiquement possible, tout ce qu'il avait toujours su de la biologie humaine. Il passa un doigt délicatement dessus, essayant de voir qu'elle réaction son geste pouvait provoquer sur le jeune homme, et il ne fut pas déçu.

- Ha ! William ! cria Léon, essayant de refermer ses jambes.

- Il y a quelque chose que je ne comprends pas, commença William en soufflant sur le nouvel organe, envoyant des frissons dans le corps de Léon. Je me souviens que ce n'était pas comme ça avant, alors comment est-ce possible ?

- Bien sûr que ce n'était pas comme ça avant ! comment penses-tu qu'on aurait copuler sinon ?

- Par ton c... hrum ! enfin autrement. Ceci explique pourquoi c'était si petit, murmura William en se parlant à lui-même, cela ne servait vraiment à rien.

- Qu'est-ce que tu dis ?

- Rien, je pense juste que Dieu a créé des créatures fascinantes, avant de plonger sa langue dans la fente luisante.

Il crut voir les étoiles, il avait du mal à croire que Léon aurait un goût si particulièrement délicieux, le plaisir qu'il en tira fut si grand qu'il faillit jouir comme un adolescent puceau qui découvrait le sexe pour la première fois, cela lui donna faim et soif, il en voulait encore plus alors il s'enfonça plus profondément. L'étroitesse de l'endroit ne le surprit pas, il s'y attendait vu qu'il était le premier, mais le plus surprenant fut les anneaux qu'il sentait se resserrer autour de sa langue, qui essayaient de le maintenir à l'intérieur. Il leva les yeux pour admirer son amant, seulement pour s'émerveiller devant la beauté du spectacle qu'il avait sous les yeux. Les yeux de Léon avaient viré au rouges, ses mains qui recouvraient sa bouche avaient des membranes qui collaient ses doigts les uns aux autres, des écailles de couleur bleu et noir apparaissaient ici et là sur la peau pâle. Et encore une fois, au lieu de bloquer à cette vue hors norme, la seule chose qui traversait sa tête était qu'il voulait en faire plus, il voulait voir à quel point ce qu'il faisait pouvait ramener Léon à sa forme primale.

- Ne couvre pas ta bouche, laisse-moi t'entendre, dit-il.

- Non ! c'est si honteux, comment peux-tu... avec ta bouche !

- Ça ne se passe pas comme ça chez toi ? demanda William en remplaçant sa langue par ses doigts.

- Non ! cria Léon en tremblant. Personne ne fait ça.

- Quelle tristesse, ils ne savent pas ce qu'ils ratent, conclut-il en se redressant, se plaçant correctement entre les jambes grandes ouvertes tout en embrassant les joues rouges. Au moins tu sauras à quel point les terrestres sont ingénieux en matière de sexe. Prêt ?

- Prêt pour qu... oh ! ça fait mal !

- Supporte-le, dit William alors qu'il pénétrait profondément à l'intérieur de la fente moite. C'est bientôt fini.

- Menteur ! dit Léon en pleurant.

- Chéri, tu n'as pas fini de pleurer pour ce soir, accroche toi !

Et il commença à bouger. Léon se tordit sous le corps de William, la douleur du début trop insupportable pour lui, mais au bout de la troisième poussée, le plaisir remplaça bientôt la douleur. Il plaça ses mains dans le dos de William, cherchant un point d'ancrage alors qu'il se sentait plongé tête la première dans les affres de la passion. Il sentit ses jambes s'enrouler autour de ta taille qui ne cessait de prendre possession de son corps, envoyant sans cesse des vagues de plaisir, encore et encore. Et au moment où il atteignait le point culminant, quand son orgasme approchait, son instinct prit le dessus sur sa raison, et ses dents acérés pénétrèrent le coup de William, inondant sa bouche de son sang.

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⏰ Last updated: Jan 22 ⏰

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Le Coup De Foudre Du Prince Triton.Where stories live. Discover now