Chapitre 4

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On se retourne et voit un agent de sécurité.

-Sécu: Vous ne pouvez pas sortir d'ici.

-M: Pourquoi ?

-Sécu: Vous n'avez toujours pas capté à ce que je vois.

-S: Le quoi ?

-Sécu : Ce bâtiment a un hôpital dans le sous sol, certes. Mais ce n'est pas un CHU.

On se regarde avec Soline, l'angoisse montait déjà.

-Sécu: C'est un CITO.

-M: Ça veut dire ?

-Sécu: Centre illégal de transplantation d'organes.

-S: C'est un prank. Où est la caméra cachée ?

Elle se précipite vers la porte pour la forcer quand soudain la matraque du vigile s'abat sur son crâne.

-M: SOLINE !!!

La nuit se passa dans une violence extrême qui nous a fait comprendre qu'on avait été captivé par une mafia qui allait nous former à devenir médecin pour leur rendre service.

***

Cela faisait maintenant plusieurs jours qu'on vivait en captivité. Je n'avais toujours pas réussi à envoyer des messages à mes parents, je savaient qu'ils s'inquiétaient pour moi. Je l'espérais au fond de moi car autrement, la police ne viendrait pas nous sauver de sitôt.

Le présumé stage se déroulait ainsi : on était stagiaire deux jours à l'hôpital et les cinq autres on devait travailler dans un des secteurs du CITO pour subvenir à nos besoins.

Ce matin, je devais nettoyer la salle de cinéma. Rongée d'angoisse, je ramassais les déchets jetés au sol quand j'entends un bruit. Mon coeur s'accélère et la panique monte. La salle était entièrement vide, mais le bruit semblait se déplacer derrière une rangée de fauteuils. Je gravis silencieusement les marches quand je vois une petite fille de 3 ou 4 ans toute mignonne qui se cachait. En me voyant, elle court se cacher ailleurs. Je m'approche et feins la surprise quand elle saute devant moi.

-Elle : Tu m'as pas trouvé j'ai gagné !!!

Elle court en rigolant et je la poursuis. On joue ensemble un bon moment avant que je reprenne conscience que je devais travailler si je ne voulais pas avoir des blessures cette nuit. J'arrête le jeu et elle s'approche de moi.

-M: Tu t'appelles comment ?

-Elle: Nia.

-M: Tu as un trop joli prénom ! Et tu es trop belle aussi ! Moi c'est Félixe, tu peux m'appeler Fix.

Je reprends mon travail et elle est restée à côté de moi pendant toute la matinée. À midi, je suis allée à la cafétéria. Soline et Alp étaient assis, muets comme d'habitude. En me voyant arriver, ils s'activent un peu.

-A: C'est quoi ce sourire ?

-S: Je crois qu'elle perd la tête avant nous.

-M: Un...deux...trois !!!

Je me décale et leurs yeux s'écarquillent en voyant Nia.

Faut Jamais Sauver Un MafieuWhere stories live. Discover now