Chapitre 10

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Kageyama était maintenant manageur de l'équipe masculin de Karasuno. Il ne faisait plus de volley mais entraînait les gens à cette discipline. Après les défaites et les victoires il était toujours là près de nous. Aujourd'hui est le jour de la chute du club. Les dernières années partent en nous laissant. Tsukishima, Yamaguchi, Tobio et moi allions rester ici.

Nous pleurons et nous nous promettons de se rejoindre dans des équipes internationale. L'année commença avec Tobio sous le cerisier. L'année va être longue sans eux. Premier jour de cette dernière année de lycée. Je resta comme à mon habitude planté par terre en attendant le bus. Quelqu'un me prit ma main. La sienne était froide. Je tourna la tête pour faire face au roi de mon cœur.

-Coucou Tobio.

-Salut mon cœur, dit-il en souriant de toutes ses dents.

Je rougissa en entendant le surnom qu'il m'avait donné. J'avais l'habitude mais pas mon cœur on dirait. Il passa rapidement sa main dans mes cheveux. Je me rappelle il y a quelques jours de celà nous étions tout les deux assis en dessous d'un cerisier à contempler les petites lumières dansées dans les cieux.

Mon regard s'assombrit en voyant que son frère n'était toujours pas remis sur pied. Tobio souriait tout le temps pourtant je sais qu'à l'intérieur de lui il n'est pas du tout serein. Depuis un an il n'a pas remis les pieds chez lui ni chez sa tante. Il va voir toutes les semaines son frère toujours en pleurant dans mes bras. En parlant de sa tante, elle est enfermé en prison cette vieille folle. Je souria à ce dernier en decernant de certaines coupures au niveau des mains et de grosses cernes. Mes larmes commençairent à monté en voyant les traces d'auto mutilation de mon roi. Je réussi à les arrêter avant qu'elles coulent et sera la main de Kageyama en guise de récompense. Nous montions calmement dans le bus et nous nous asseyons sans rien dire.

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Shoyo était calme ce matin. Nous avions passé la matinée dans le calme sans dire un mot, à croire qu'il essaie de m'éviter. Non ce n'est pas possible il ne peut pas vouloir m'éviter. Quoi que depuis ce matin il ne m'a pas adresser la parole il était resté près de Kenma. Il est sûrement passé à autre chose et m'a laissé tomber pour se mettre avec Kenma.
"Tobio ferme la c'est pas ta vie laisse lui vivre la sienne. Non Kageyama c'est le tiens il t'appartient personne a le droit de te le volé ! C'est sa vie !" Une bataille d'insultes se formait dans ma tête. Mon cerveau bouillait, je tomba au sol inconscient. J'entendais une personne crié mon prénom avant de sombrer dans le noir. Mon cœur s'arrêter.

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Tobio tomba par terre inconscient. Je courus vers lui à toute allure en criant son prénom.

-TOBIO ! TOBIO !

Je l'attrapa dans sa chute. Je posa ma main sur son cœur, il ne battait plus. Kageyama était froid. Il y a peut-être encore de l'espoir. Yamaguchi qui était à côté avec Tsukishima appela les urgences. Des pompiers, des infirmiers, pleins de gens étaient venus pour lui. Les pompiers ne voulaient pas me faire rentrer dans le transport mais je réussi à y rentrer. Je resta tout le long du trajet la main sur le cœur du noiraud tout en songeant de son réveil. Une fois arrivé à l'hôpital il est placé dans une salle d'urgence. J'attendis devant la salle en pleurant sa mort. Son cœur ne battait plus et il était froid, mais il y a encore un peu d'espoir.

L'ancienne équipe de volley de Karasuno arriva ensuite accompagné d'Oikawa et d' Iwaizumi. Ils étaient tous tremblant. Je détourna le regard vers eux, les yeux gonflés. Sugawara s'approcha de moi et me serra dans ses bras suivis des autres. Ennoshita attrapa la main de Tanaka et Oikawa pleurait avec son petit ami. Nous étions tous remué par ce qu'il venait de ce passer.

"Kageyama est entre la vie et la mort."

Nous ne pouvions plus parlé juste espérer. Nous sommes de forts volleyeurs et nous sommes devenus faibles devant cette maladie imbattable. Kageyama était obligé de mourir un jour ou l'autre à cause de cette maladie. Je ne veux pas qu'il meurt et surtout pas maintenant.

Il fait bientôt nuit et nous n'avions toujours pas eu de nouvelles de ce dernier. Asahi n'avait pas bougé d'un pouce le regard inquiet comme Daishi qui ne bougeait plus. Je n'osais même plus tremblé. J'ai les yeux rivés sur la porte qui était devenu importante à mes yeux. Je rêva à ce qu'elle s'ouvre et que Kageyama y sortie vivant et joyeux. Des heures passèrent mais pour moi c'était des siècles qui passaient. Un infirmier vêtu d'une chemise blanche arriva vers nous.

-Nous n'avions pas de nouvelles du jeune homme mais il faut que vous partiez il est trop tard.

Nous restions tous sur place sans bouger. Ce qu'il demandait était beaucoup trop dur. Je resterai jusqu'à avoir des nouvelles de Kageyama point final. Je l'imagine encore en train de l'embrasser, rigoler, pleurer avec moi. La vie est tellement cruelle qu'elle veut me retirer mon bien aimé. Ces souvenirs enfouies dans ma tête à tout jamais. Je trembla brutalement et serra mon tee-shirt avec mes mains glacées. Sugawara réussi à sortir quelques mots à l'homme.

-Désoler nous allons rester... Jusqu'à son réveil...

-Vous savez il ne va peut être pas se réveiller mais si vous insistez, rester.

Je n'avais toujours pas bougé, je n'avais toujours pas sorti un mot de ma bouche depuis plus de sept heures. Sept heures que nous attendions, sept heures qu'il est dans cette salle.

L'homme en blanc s'écarta de nous en murmurant une phrase incompréhensible. Je décida enfin à tourné la tête vers eux. Ennoshita dormait en sanglotant près de Tanaka avec Nishinoya contre lui, Noya serait son ami et Asahi, Sugawara me serait dans ses bras pendant que Daichi restait immobile devant la porte. Je me leva et alla aux toilettes. J'avais envie de vomir je ne me sens pas bien. Ma tête tourne et mon ventre me tire. Je vomissa puis me releva et buva de l'eau dans le robinet. Je me dirigea vers mon fauteuil et me rasseya sur lui. Nishinoya arriva vers moi et me serra dans ses bras en murmurant doucement un "je suis désolé". Mes larmes tombèrent sur mes joues. L'ancienne équipe le remarqua et se dirigea vers moi pour me prendre dans leurs bras. Tsukishima et Yamaguchi avaient annulé leur rendez-vous pour venir ici. Nous restions tous dans les bras de l'autre. La seule phrase qui venait sans arrêt dans ma tête c'était :

"Je t'aime Shoyo, je ne t'abandonnerai jamais".

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