Chapitre 8

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Il fait froid, je tremble de tout mon être. Je suis seul sur une vaste étendue d'eau clair au ciel de même couleur, quelques nuages passaient de gauche à droite des fois. Je suis assis sur le sol mouiller pourtant je n'étais pas mouiller mais sec. Il n'y avait aucune trace de vivant, pas la moindre trace de souffle de vent. Je passa ma main lentement sur cette surface bizarre. Je l'a regarda avec surprise sans ressentir le moindre contact physique entre l'objet et moi. Sans détacher le sol de mes yeux je m'assis sur le sol encore mouiller. Hinata n'était plus près de moi mais je sentais toujours sa chaleur corporelle se frotter moi. Je resta immobile sous la scène qui venait se passer, la bouche ouverte pour y laisser le vide s'installer. Je ne saurais comment expliquer, tout ce que je sais c'est que c'était l'histoire d'une personne... Il était triste, puis est devenu heureux. C'était comment dire, bizarre... Je détourna le regard vers le pin au tronc creux. Il n'avait rien de particulier en lui pourtant il m'attirait, comme avec Hinata. Je m'allongea lourdement sur le sol remplis d'eau. La façade de celle-ci était glissante mais peu mouiller. Mes yeux commençaient à devenir lourdes, mon cœur revenait aussitôt à la réalité et mon corps me tirai de partout. 

J'entrouvris les yeux pour faire face à un plafond blanc comme la neige. Je sentis une main dans la mienne et une autre sur la tête, tandis que la mienne était sur le dos du petit personnage aux cheveux roux.  Je resserra mon étreinte pour qu'il puisse poser sa tête sur mon torse. Je repensa à la scène qui venait de se produire dans mon rêve. "Drôle de rêve..." Pensais-je tout en regardant mon ami dans sa rêverie. Je descendis ma tête pour la poser contre l'oreiller blanc cristal. Le roux posa sa main sur ma tête et me regarda me tortiller de douleurs. Il m'offrit un doux baiser sur mes lèvres glacées et grelottantes. Nous rayonnons de bonheur après cette approche. Il posa sa main dans la mienne. En sentent qu'elle tremblait il commença à paniquer.

-Kageyama tu vas bien ? Tu as froid ? Tu as mal ? Tu as peur ? Tu as quoi ? Dit-il presque en larmes.

Je le resserra dans mes bras pour le rassurer. Je n'aime pas quand les personnes que j'aime pleure. Mon cœur se resserra en le voyant pleure à chaud de larmes pour moi. Il posa sa main sur mon cœur en se débattant dans mes bras. Hinata voulait absolument connaître la réponse. Mon cœur me trompa en lui disant qu'il ne se sentait pas bien. Je tourna la tête gêner. Il m'allongea aussitôt, me mit la couette sur moi, alla chercher de l'eau puis il s'installa confortablement sur une chaise. Il me regarda avec de gros yeux. Il déplaça lentement sa main lentement vers le bouton pour appeler l'infirmière. 

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Je regarda le noiraud derrière la petite porte qui séparait les deux pièces. Je resta planté sur la chaise tout en rêvassant. Mes mains tremblaient de plus en plus. Sans m'en rendre compte quelques larmes se formaient en éteignant les braises dans mes yeux. Je tomba au sol découragé avec un mal de crâne. La Lune était à son rendez-vous. Mes larmes débordairent et coulaient lentement sur le sol en planches. Moi qui était si joyeux, maintenant je me retrouve à pleurer sur le sol. "Kageyama n'est plus mon coéquipier..." Pensais-je. Mon copain ne pourra plus jamais faire du sport, du volley.

La porte s'ouvrit doucement en laissant la chaleur entré petit à petit. Je sentis des mains froides me porté et me posé sur le lit. Je me demande bien qui c'est. Je ne suis pas inconscient mais je n'ai plus aucune force. Une main se posa dans mes cheveux pour jouer doucement avec les mèches qui me tombaient sur le front. Je me sentais protéger par les caresses de ce dernier. Je me rapprocha de lui pour me blottir et sentir sa douce odeur. C'était bien Kageyama ce qui me rassura plus, puis je tomba dans les bras de Morphée.

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Le rouquin s'était blottit contre moi le sourire aux lèvres. Je posa doucement ma main dans son dos pour le caresser. Shoyo se décontracta puis se ressera plus fort contre moi avant de s'endormir paisiblement. Je le regarda dormir tout en continuant le mouvement de ma main dans son dos. Shoyo avait les yeux gonflés et je l'avais retrouvé par terre. Il a sûrement pleurer. Mon cœur se brisa en imaginant Shoyo pleurer jusqu'à tombé au sol et perdre toutes ses forces. Le petit corbeau tremblait à présent dans mes bras. Je ressera mon étreinte pour le rassurer et continua les caresses plus douces maintenant. Shoyo commença à ce calmer, ce qui me calma moi même. Petit à petit mes yeux se fermèrent.
Cette nuit là, j'ai dormi paisiblement contre mon amour.

Les oiseaux sont présent ce matin, ils commençaient déjà leur chant mélodieux. J'entrouvis les yeux et constata que j'étais par terre toujours Hinata dans les bras et la couverture en dessous de nous. Je ne sais pas comment nous avions réussi à tomber mais tant que je suis avec Shoyo celà ne me dérnage pas. Le rouquin avait sa tête dans le creux de mon cou et ses mains autour de ma taille. Je regarda mes mains qui étaient, une dans ses cheveux et une autre écrasé en dessous du rouquin.
Shoyo entrouvrit les yeux à son tour en remarquant lui aussi que nous étions sur le sol, ou plutôt sur la couette. Il me regarda puis m'embrassa gaiement. Surpris j'accepta le baiser et lui rendant le miens plus fougueux. Nos jumelles dansaient l'une avec l'autre dans la bonne humeur. Quelques secondes plus tard nous décalions notre tête pour reprendre notre souffle. Je parsema le cou de mon Shoyo de baisers tendres et sincères. Le visage de ce dernier ce réchauffa brutalement. Ils posa ses mains derrière mon cou pour ramener mes lèvres contre les siennes.

-Je t'aime Tobio.

-Moi je t'aime plus que toi !

Shoyo me regarda d'un air enjoué. Puis retorqua en posant ses lèvres sur les miennes.

-Mmmh... Je ne pense pas...

-Ah ouais ? Pourtant je suis un bon nageur pourtant je me noie toujours dans tes yeux.

-Mmmh... Il y a aucun rapport.

Shoyo se moqua de moi gentiment.
Je passa ma main sous son tee-shirt pour caressé son dos. Le rouquin se laissa faire et posa sa tête sur mon épaule.

-Tobio...

-Oui mon cœur ?

-Tu m'aimes comment ?

-Tellement mon amour est fort pour toi il n'y a aucuns mots qui puissent l'expliquer.

Le petit corbeau sourit et colla son corps plus au miens. Il joua doucement avec mes mèches de cheveux pendant que moi je resta mes mains sur son dos nu.

Une infirmière entra brusquement dans la chambre. Nous nous décollions à contre cœur. Elle nous regarda intensément avant de nous laisser tranquille.

-Ouah elle est flippante elle. Dit Shoyo en me regardant.

Je secoua la tête puis me leva du sol. Je tendis ma main pour aider Shoyo qui faisait la moue parce que je m'étais relever. Il attrapa ma main puis m'emporta au sol. J'étais maintenant sur lui mes lèvres contre les siennes.

-N'oublie pas Kageyama je t'aimerai toujours.


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