Chapitre 3

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Je descends à mon tour des gradins pour courrir en direction du bâtard qui s'apprête à tirer sur le petit. J'attrape l'arme qu'il tient dans sa main avant de lui donner un coup de pied circulaire en plein face.

Celui-ci tombe à quelques mètres de moi, je me retourne pour lui tirer dessus sans réfléchir. Un fils de chien en moins, il était prêt à tuer un enfant pour avoir un stupide travail ?! Piff.

Je me mets face à l'arbitre pour lui tirer une balle en pleine épaule.

Celui-ci crit en se tenant fermement l'épaule avant de se mettre à genoux à cause de la douleur.

Moi : tu as pas honte de frapper un enfant ?! Il est déjà bien amoché et toi tu oses le taper alors qu'il allait se faire tuer !

Je m'approche de lui et lui donne un coup de poing sur l'épaule afin qu'il est encore plus mal.

Je sens derrière moi quelqu'un s'approcher alors je me retourne pour pointer l'arme face à l'individu qui s'approche.

Tous les hommes dans les gradins se lèvent d'un coup en enlevant la sécurité de leur armes.

Je ne bouge pas mais mon rythme cardiaque lui s'affole face à la situation.

L'homme face à moi n' est rien d'autre qu'Alexei Smirnov.
Il ne bouge pas. Il me regarde simplement. Quelques instants après il prend l'arme entre mes mains pour la jeter un peu plus loin.

Je le fixe pendant que lui fait signe aux hommes dans les gradins de se rassseoir.

Alexei : c'est une première de voir une femme ici.

Je regarde l'enfant qui pleure paniqué.

Moi : Relâchez l'enfant ! Vous êtes malades ! Au lieux de tuer des personnes qui le méritent vous vous en prenez à un enfant. La honte pour une famille comme vous !

Un silence s'installe dans le hangar

Alexei : Que fais tu ici ?

Moi : Que fais un enfant ici !

Alexei me regarde surpris.

Alexei : Je t'ai posé une question en premier.

Moi : Je suis ici pour rejoindre vos rangs.

L'homme face à moi garde le silence quelques secondes avant de sourire en coin.

Alexei : Tu es perdu c'est ça ?

Je le regarde sans trop comprendre.

Moi: absolument pas. Je suis sérieuse.

Alexei regarde l'arbitre derrière moi.

Alexei : On n'accepte pas les femmes dans nos rangs. Tu peux rentrer chez toi.

Moi : Et pourquoi ça ?

Alexei : car la femme n'a pas sa place dans les rangs de la mafia. Alors dégage d'ici avant qu'un de mes hommes s'en chargent.

Moi : Tu rêves. Je partirai pas d'ici et encore moins si l'enfant est pas relâché.

Il me fusille du regard.

Alexei : Quand c'est pas les putes c'est les gamines jouant aux justiciers qui viennent me les casser.

Je passe a côté de lui et m'empresse de détaché l'enfant sous le regard de tous les hommes présents dans la salle. Au moment où je défais la corde je sens mes cheveux tirer en arrière.

Un homme m'a tiré violemment en arrière pour me jeter au sol. Je me rattrape en m'aggripant à lui afin de lui mettre une droite dans la gueule.

Celui-ci recule légèrement en se tenant le nez mais je m'arrête pas là. J'attrape sa matraque et lui donne un coup de ventre puis sur le dos pour qu'il finisse au sol.

NILA BELINSKI Où les histoires vivent. Découvrez maintenant