Myriam: Je te suis à la trace yaay, tu es ma référence. Je ne me laisserais jamais faire et tu le sais. D'ailleurs, je n'ai pas d'amis que des louseurs que je dois me coltiner, chaque fois mais vu qu'ils sont mes pantins cela me suffit car je les ai dans ma main. A-t-elle dit avec assurance.

Moi: Bien dit ma fille, c'est ce que je veux entendre. Ais-je dit en lui faisant un bisous sur la tête. Soyons unis et ne laissons personne se mettre entre la relation mère fille que l'on a. Maintenant aide moi, tu penses quelles chaussures, je dois mettre pour cette tenue.

Elle m'aide à choisir les chaussures et à me préparer. Après cela, elle me prend plusieurs photos.

Myriam: Yaay, je dois sortir voir Hawa.

Au lieu de me dire, maman je pars voir un garçon du nom de... Mais non, maintenant vous faites cela, vous pensez qu'on est bête à ne pas penser que vous allez voir des hommes au lieu d'aller voir vos copines, n'importe quoi.

Moi: Hmm, ne rentre pas tard sinon ton oncle Ousmane risque de me fatiguer avec ses discours et je ne veux pas que ses commères te voient, elles ont des heures comme si le commérage c'est leur travail, c'est de l'abus.

Myriam: Je ne suis pas la seule à remarquer qu'elles ont des horaires pour leur commérage, c'est rassurant. Ne t'inquiètes pas, quand je rentrerais, tu me raconteras tout ce qui c'est passé chez Taa Anta.

Moi: Je vais te frapper bien fort, je t'ai dit que j'étais une rapporteuse maintenant oust! Et n'oublie pas...

Myriam: Ne rentre pas tard, j'ai compris yaay. Tu es sublime fait les regretter de t'avoir provoquer.

Moi: Je ne laisserai rien passer, maintenant j'y vais. Je ne te dirai pas souhaite moi bonne chance car j'en ai pas besoin.

Myriam: Yaay bou paré la am, bo djékoo dél balé. Sa noone yii dinagn misère(J'ai une mère qui est toujours prête à passer à l'attaque, tes ennemis vont être dans la misère en te voyant). A-t-elle sourit.

Moi: Misère avec un grand M. Ais-je dit avant de sortir de la chambre.

Myriam: Yaay! Xaral ma lalal la tapis rouge mérité gua ko(Maman, attends que je te mets un tapis rouge car tu le mérites).

Comme j'étais contente, je me suis arrêtée pour l'attendre.

Diarra Bousso: Ah woudiou péthiorguo sa sagnsé bakh na(Ah belle sœur tu es magnifique).

Elle me rappelle toujours que je suis la femme de son beau-frère. Tshipppp, une vraie seytané mais je suis de bonne humeur donc je ne laisserai pas cette mégère gâcher ma belle journée.

Moi: Ah guiss gua def simple rek, magui dém si tour bi té niow(Ah tu as vu, j'ai fait simple rek. Je pars au tour à plutard).

Elle était sur le point de me répondre mais Myriam vient presque en courant vers moi. Ma fille m'a sauvé de cette femme sinon elle allait me poser des questions jusqu'à ce que je sois énervée pour si peu.

Myriam met une pagne devant la porte d'entrée puis applaudit en chantant mes louanges.

Myriam: Awo yaay, Awo yaay, Awo jeune fille, chérie Ibrahim loumou narr, wathié tour bi, keur Anta! Sa noone yii narr négn yéyy xérr! Dakh mérr! Dagua djék teint ma wakh li! Boula yallah di sak tagouwouléne! Dagno mérr gnoune lougnou si xam, kone nonoula démé! A-t-elle applaudi en criant.

Moi: Contane na si iow, tu m'as caché tes talents de chanteuse mais je ne suis pas surprise car tu l'as hérité de ta chère maman.

Diarra Bousso: En tout cas Myriam, tu chantes les louanges de ta mère très bien. A-t-elle dit avant de partir vers sa chambre.

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