chapitre 4

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"Tu es comme la neige, magnifique...Mais froide ."

PDV Stanislas :

Ce soir, on part pour récupérer une cargaison d'armes qui nous a été dérobées. Je sors du fourgon noir, accompagné par les mecs, le flingue à la main, je reste attentif aux moindres bruits, je regardes aux alentours. Rien, pas un bruit, juste le silence pertubé par nos pas de loup.

On est à quelques mètres du camion où se trouve le chargement quand une salve de tirs retentit. On me met tous à couvert derrière les voitures sur le trottoir, ripostant de temps à autre. Je tourne ma tête en direction de Damon, comprenant ce que je veux faire, il hoche la tête, se préparant. Je balaie une dernière fois les recoins les plus sombres de la ruelle, je relâche tout l'air dans mes poumons et je me mets à courir, n'ayant qu'un seul objectif en tête, atteindre le camion. Damon me suis comme mon ombre, assurant ma sécurité. Je saute sur le marche pieds, casse la vitre avec la crosse du pistolet et saute à l'intérieur et je m'abaisse au niveau des câbles, les coupants et les arrangeant pour démarrer le moteur. Je m'assois sur le siège et entame une marche arrière pour à mon tour, les couvrir de balles.

Au moment où mon regard se porte sur eux, je vois notre second se prendre un coup de crosse en pleine tempe. Mon sang ne fait qu'un tour et dans un geste maintenant automatique, je dirige mon arme et tire sur l'homme. La balle l'atteint en plein milieu du dos, sans doute dans les poumons, il s'effondre de douleur, agonisant sur le bitume. Sergio passe ses mains aux niveau des aisselles de Damon inconscient et le tire en arrière, le ramenant au fourgon où se tient aussi un des nôtres. Ils démarrent en trombe, continuant à cribler de balle les ennemis. Je me mets en route à leur suite, roulant le plus vite possible. Heureusement, ils ne nous suivent pas, Riley s'est occupé de mettre les véhicules environnants hors service.

Il faut s'occuper en priorité des blessures de Damon, je l'ai vu se prendre un coup de crosse, mais il a très bien pu se prendre d'autres coups. On est plus proche du campus que de la propriété principale. On se gare tous sur le campus, je descends et ordonne à Riley et Frank de ramener le camion en lieu sûr et de nous avertir s'il y a un problème. Sergio l'attrape de nouveau sous les bras et moi je tiens ses jambes, on rentre dans le bâtiment où sont les chambres.

- Putain, il est lourd, ce con. Râle mon ami.

- Tu lui diras à son réveil, il sera ravi de l'entendre, en attendant, ferme là et avance, Cassandre dois déjà nous attendre. Raillais-je.

- Pff, qu'est-ce qu'elle ne ferait pas pour essayer de l'avoir sous les yeux. Gronde-t-il.

Je rigole nerveusement, relâchant une partie de la pression. Après encore quelques escaliers, on arrive enfin à l'étage, on avance dans le couloir, heureusement, personne n'y traîne. On arrive en face de sa chambre, la porte close, je fronce les sourcils, elle devrait être ouverte. Libérant ma main, j'attrape mon téléphone, elle n'a pas vu mon message. Je soupire, résolu et frappe à la porte, espérant tomber sur la cousine de Riley plutôt que Valentina, avec un peu de chance, elle sera encore au travail.

La porte s'ouvre, laissant apparaître Valentina, je grimace, lance un regard rapide à Sergio, me confirmant qu'on est dans une sacrée merde. Je retourne mon regard vers elle, elle nous dévisage, un sourcil haussé, tentant de comprendre.

- Écoute Val’, tu n'étais pas censée voir ça, mais si tu pouvais nous laisser entrer pour qu'on le soigne vite. Dis-je avec un rire nerveux.

Elle se décale de la porte, accédant à ma requête. Je soupire de soulagement. On l'installe au sol dans la salle de bain, Sergio sort directement, il est fort sensible à la vue du sang. Je commence à inspecter ses plaies quand je sens une présence derrière moi. Valentina s'est accoudée à la porte et m'observe un instant nt de prendre la parole.

Lost Souls [Anciennement ; les paroles du silence]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant