FORBIDDEN

5- À la rescousse

IRIS

Je ne faisais que cogiter, vraiment. Puis je me disais que mon père allait sûrement apprendre tout ça et que j'allais me faire démonter..fait chier.

-Ça va aller, je suis sûre qu'Aïden ne dira rien à ton père rétroque Marina.

-On va bien devoir lui expliquer la présence de tout ces hommes qui gardent la maison.

-Oui bon j'avoue.

-Purée, je suis dans le caca dis-je en passant mes mains sur mon visage.

Sur le moment je me demandais vraiment pourquoi mon cerveau m'avait fait faire une connerie pareille.

Merde Iris dans quoi est-ce que tu t'es foutu..

Et toute la journée, je me baladais en me disant que j'étais dans dans la merde. Heureusement que Marina était là. Mais une fois partie, je me suis mise à cogiter encore plus. Sérieux tuez moi.

Le soir, tout ces hommes étaient encore là, Aïden lui je ne savais même pas où est-ce qu'il était. Mais bon je n'ai pas cherché plus que ça.

Vers 20h je suis partie manger dans la cuisine, il restait quelques parts des pizzas de la veille. Je lisais mon livre tout en dégustant mes pizzas, oui, je suis une addict aux livres. Les histoires, les dark romance tout ça là, je craque c'est vraiment mon kiff ce genre d'histoires.

-Mademoiselle Dillinger? Fit soudainement une voix masculine.

Je relève la tête, c'était un des hommes qui se trouvaient à l'extérieur.

-Oui?

-Hum..murmure t-il l'air gêné.

Il était trop chou à se gratter le crâne, enfin un homme timide et réservé.

-Je ne vais pas te manger lui dis-je pour l'inciter à parler.

-J'ai..un peu faim et je voulais savoir si..

Il n'osait même pas terminer sa phrase, il était vraiment adorable.
Il me restait deux parts de pizzas dans mon assiette, je les lui poses sur une place vide et l'invite à s'installer.

-Je veux pas déranger je vais aller manger à l'extérieur, merci beaucoup.

-Roh mais non installe toi, il fait frais dehors en plus.

-Vous êtes sur?

-Mais oui lui dis-je en lui souriant.

J'ai peut-être l'air d'une peste depuis le début de l'histoire mais je suis gentille et généreuse en réalité. C'est la générosité de ma mère qui a déteint sur moi.

Il me sourit en retour avant de s'installer.

-Tu veux rajouter autre chose? C'est vrai que deux parts de pizzas c'est pas énorme.

-Ça me suffit amplement vraiment vous embêtez pas.

-De l'eau quand même?

-Oui je veux bien.

Je lui sert un verre d'eau.

-Merci.