FORBIDDEN

3- Trahison

IRIS

-Qu'est-ce que c'est que ce bordel Iris? Me chuchote-il sèchement.

Je n'arrivais pas à lui répondre, son souffle chaud près de mon oreille me perturbait énormément. De plus, à un pas seulement, il se retrouvait collé à moi. J'étais atrocement gênée. Devant tout ce monde en plus..

-Iris me fait pas répéter ma question me dit-il toujours en chuchotant.

-C'est rien, décale toi.

-Je n'ai absolument pas le temps de jouer à ça avec toi, répond.

Je recule d'un pas.

-Aïden tu nous donne en spectacle! Dis-je en chuchotant à mon tour.

-J'en ai rien à faire.

Et là ça sonne à la porte, il me fixa, je le fixai, nous nous fixions. Puis je finie par lui offrir un jolie sourire diabolique.

-Je vais ouvrir.

Je file ouvrir la porte, tout le monde était retourné à ses occupations et tant mieux. On c'était déjà assez donné en spectacle comme ça. J'ouvris donc la porte et c'est Mylan que je vois apparaître devant moi, il me sourit, puis me fait la bise.

-Comment ça va demoiselle?

-Très bien et toi?

-Super aussi, tu me laisse entrer?

-Mh non je vais te laisser dehors.

-Tu restes dehors avec moi alors?

-Rholala, allez entre dis-je en me décalant sur le côté.

Il entra donc, je refermai la porte d'entrée derrière lui. J'allais retourner dans le salon mais on m'a subitement attrapé par le bras, faisant claquer mon dos contre la porte d'entrée, pauvre porte..
Ou pauvre dos.

Putain ça fait mal.

Je relève les yeux pour voir qui avait osé commettre une telle chose et ça ne pouvait être autre qu'Aïden.
Une main placé de chaque côté de ma tête il me regardait sévèrement, comme si j'étais son enfant, et que j'avais fait une grosse bêtise.

-Mylan en plus..dit-il en riant nerveusement.

-Bouge de là.

-Je ne pense pas que monsieur Dillinger serait satisfait si je le prévenait de ce que sa fille chérie fait en son absence.

-Aïden.

-Tu vas vite m'expliquer la raison de cette connerie, et t'as intérêt à avoir une bonne excuse.

-Il n'y a pas de raison, et je n'ai pas d'excuse. Laisse moi m'en aller maintenant, et arrête de te mêler de ce qui ne te regarde pas.

J'ai vue sa machoir se contracter suite à mes paroles, et les muscles de ses bras aussi.

J'espère qu'il va exploser et qu'il ne restera plus rien de lui.