Chapitre 20: Pendant ce temps, en Arabie

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Un an plutôt, en Arabie

Après 14h30 de voyage, mon avion atterrit à l'aéroport d'Arabie, heureusement que les services de la première classe soient impeccables.

Un homme de la trentaine, grand, barbu, de teint noir, vêtu d'un qamis (une longue tunique portée par les hommes) et tenant une pancarte où il était inscrit mon nom complet, m'attendait devant l'aéroport : c'était l'homme qui venait me chercher.

Khalil : Bonjour monsieur, je suis Khalil Djamil

L'homme : Enchanté Khalil Djamil, je suis Omar Ndao, mon père m'a demandé de venir vous chercher à l'aéroport

Khalil : J'aurai dû me douter que l'Imam Amar était votre père, vous vous ressemblez beaucoup

Omar : Oui c'est que tout le monde dit

Après quelques minutes à sympathiser, nous primes la route pour se rendre dans leur village avec le taxi qu'Omar avait commandé.

Nous avons beaucoup parlé en route, et avec l'aide du chauffeur de taxi, il m'a servi de guide touristique, lorsqu'on passait dans une ville : il me donnait le nom et l'histoire.

Après plus de 2h de route, nous fîmes enfin arrivés, le village était très loin de la ville, et cela se ressentait même au niveau de l'apparence des maisons construites d'argile et de l'absence d'infrastructures : on était très loin de la vie citadine

Omar : Bienvenue dans notre village, Khalil

Je sortis de la voiture et y'avait quasiment personnes dehors, juste quelques hommes vêtus de qamis, qui passaient

Khalil : Merci Omar

Omar : comme tu peux le voir, nous avons un tout petit village et nous ne sommes pas très nombreux, c'est la raison pour laquelle nous nous connaissons tous ici

Je fis un petit sourire.

Khalil : Quand tu dis tous, cela veut dire qu'il n'y a que des hommes dans votre village

Omar : Non, dit-il en riant

_Nous vivons aussi avec nos mères, sœurs et épouses, mais ici en Arabie, les femmes n'ont pas le droit de sortir seules, c'est pourquoi, il est rare de les croiser dehors

Khalil : Ah oui, je vois répondis-je nerveusement

Il va me prendre maintenant pour un charo, bravo Khalil

Il m'aide ensuite à porter mes bagages et nous entrâmes dans la maison.

C'était une petite maison, très simple, le genre de maison dont on a pas grand-chose à dire, pas de carreaux, pas de peintures etc.

Omar me conduit ensuite vers une pièce de la maison.

_Voici ta chambre et installe toi bien, je vais dire à papa que t'es arrivé

La chambre était une petite pièce, avec un lit construit en argile surmonté d'un matelas et un petit seau d'eau dans un coin et d'un tabouret sur lequel était posé un tapis de prière. Il n'y avait pas d'armoire, ni de placard où je pourrai ranger mes affaires. J'ai dû alors laisser mes affaires dans mes valises que j'ai mises dans un autre coin de la pièce.

... : Toc toc, puis-je entrer

Khalil : Oui bien sûr

Imam Amar : Bienvenue en Arabie, mon cher Khalil Djamil Diop

Khalil : Merci Imam, et c'est grâce à vous, vous m'avez aidé avec ma demande de visa

Imam Amar : Je n'ai pas fait grand-chose mon cher. Tu as beaucoup de connaissance, tu devais être très influent dans ton pays

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