MA VIE SANS TOI JUSQU'À MA MORT...

Partie - 71

Yassine : « Bah je vais voir ton père, je demande ta main, avec ma mère etc dans les règles quoi »

Je ne savais plus quoi dire... J'ai toujours été prête pour ce jour, j'ai toujours rêvé de ce jour.

J'apprécie Yassine, je commence même à m'attacher à lui, mais je m'étais tellement toujours imaginée avec Jeyan que je n'arrivais pas à m'imaginer quelqu'un d'autre que lui dans ma tête.

Je n'avais véritablement aucune idée de ce que je pouvais répondre...

Moi : Je sais pas, Yassine... ça va trop vite non ?

Il me met un remis de 1h

Yassine : Je m'attendais pas à ça comme réponse, Razane.

Moi : Désolé... mais je peux pas te donner une réponse sur un coup de tête. Je veux pas te donner de faux espoirs.

Il m'a lâché un vu et ça s'est arrêté là.

Mon cur battait à la chamade j'avais l'impression que c'était la décision de ma vie.

J'appelle ma mère pour lui expliquer, et elle était sur le point d'exploser de joie, comme une fusée prête à décoller.

Discussion en arabe :

Ma mère : Mais pourquoi tu réfléchis, Razane ? Accepte sans réfléchir. Yassine c'est ton destin. Je suis sûr, y'a pas de doute.

Moi : Je sais pas... j'ai peur de regretter

Ma mère : Regretter pourquoi ? Il a étudier, il a de l'argent, il a un belle avenir, et il est beau et c'est ton style non ? Qu'est-ce que tu veux de plus, Razane ?!

Moi : (je me retenais de pleurer) ma' j'ai l'impression de tromper Jeyan (voix tremblante)

Ma mère : (silence) Razane, il faut que tu l'oublie. Je sais que c'est dur, mais il faut que tu passes à autre chose. Si tu refuses Yassine tu vas peut-être rater l'occasion de ta vie. Et je te le pardonnerai pas honnêtement

Je ne répondais pas, je l'écoutais seulement.

Ma mère : Qu'est-ce que tu veux de plus, Razane ? Il a tout ce que tu as toujours voulu et aimé non ? Je te comprend pas. Si c'est pas de la sorcellerie ce que t'as c'est quoi ?

Moi : Non, arrête, ça n'a rien à voir avec la sorcellerie. Commence pas. Et abuse pas, à t'entendre parler on croirait que tu parle du prince du Qatar.

Ma mère : Non. Mais au moins je connais sa mère, et je le connais aussi. Et je sais que tu n'auras aucun problème similaire à ceux que tu as connu avec Jeyan. Sa famille va pas te torturer pour tes origines ou je ne sais pas quoi !

Moi : Je sais mais Jey...-

Ma mère : Jeyan est beau, riche, rajel, bonhomme, il était prêt à tout pour toi c'est vrai. Et j'aurais tellement aimé que vous finissez ensemble mais tu peux pas t'opposer au destin qu'Allah t'a écris plus longtemps. Tu vas l'oublier t'as pas le choix. Si il faut je te fais une roqya pour que tu l'oublies.