Je t'en supplie...

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Enveloppé dans une chaleur réconfortante, je redécouvre le confort et la sérénité de dormir dans son propre lit. J'ouvre doucement les yeux espérant que tout ceci n'était pas qu'un rêve, un sourire prend vite place sur mon visage quand je réalise que Lucas m'observe depuis tout ce temps.

- Bonjour.

- Bonjour.

Délicatement, il passe sa main sur ma joie, pose doucement ses lèvres sur les miennes. Je finis par partiellement me relever, me retrouvant maintenant assise sur le lit.

- Tu t'es réveillé plusieurs fois cette nuit, ça va ?

- Je suis désolé, je ne voulais pas te réveiller.

- Ce n'est rien Lova.

J'attrape sa main, l'entraînent à ma suite jusqu'au salon, découvrant nos amis jouent à un jeu de société quand ils nous voient, ils délaissent complètement leur occupation, nous saluent. Contente de retrouver mes amis, je les prends tous les deux dans mes bras, nous entraînent par terre, nous fessant rire aux éclats.

- Vous m'aviez manqué.

- Toi aussi Alya.

On se retrouve donc tous ensemble dans le salon, assis sur les canapés quand Max prend la parole.

- C'est fou quand même qu'en si peu de temps, tu es pris autant de place dans nos vies, ce n'est pas un reproche, bien au contraire, mais c'est tout de même dingue, je veux dire, à part notre groupe qu'on connaît depuis des années, jamais, on a été aussi proche de quelqu'un.

- C'est vrai ça, tu fais partie de notre famille maintenant. Quand je vois à quel point tout le monde, c'est bougé et inquiété pour toi, je me rends compte que tu comptes beaucoup pour nous tous.

J'écoute Malya avec une certaine gêne, à chaque fois qu'il me parle de cette manière avec tant d'amour, je ne sais pas où me mettre, j'en ai parlé avec Nadia, elle m'a dit que c'était normal, que chacun, réagit à leur manière. J'aime bien parler avec elle, elle n'est pas avec moi au quotidien donc c'est plus facile.

Lucas se lève et prend place à côté de moi puis prends mes mains.

- Si tu le veux et que tu es prête évidemment, j'aimerais que l'on officialise auprès de tout le monde, par là, je veux dire, que tout le monde sache que tu fais partie de Farlens, plus précisément que tu te trouves à mes côtés, tu vois ce que je veux dire ?

Je hoche simplement la tête voyant qu'il n'a pas fini de parler.

- Donc si tu le veux, on pourrait te faire le tatouage, tu sais celui que tu aimes tant.

J'approche ma main du poignard tatoué sur Lucas, celui-ci me laisse faire.

- C'est vrai ?

Lucas ricane, je crois que l'excitation que je dégage l'amuse.

- Bien sûr, maintenant que je t'ai retrouvé, je ne compte pas te laisser m'échapper encore une fois.

- Je ne compte pas partir, je vous aime trop pour ça.

On se retrouve tous avec des sourires niant, j'aurais trouvé cette scène gênante si je n'en fessais pas partie. Le reste de la journée se passe normalement, j'étais tellement heureuse, alors que c'était une journée des plus banales, mais justement ça me fessait un bien ouf de retrouver ce quotidien. Je décide en fin de journée d'aller me doucher, je me frotte doucement enlevant la saleté accumuler, plus ma main touche ma peau, plus les souvenirs refont surface. Petit à petit, je commence par ne plus savoir respirer, mes yeux cherchent une solution que je finis par trouver. Sur le lavabo repose une éponge en métal qui devait sûrement servir à nettoyer la salle de bain, je me munis de cette éponge et commence à frotter, espérant enlever ses mains, ses gestes, ce dégoût, mais rien, rien ne part. Assises par terre, les larmes dévalant de mes yeux, je frotte autant que je le peux, jusqu'à sentir ma peau brûlée, mais la douleur me fait ressentir quelque chose, quelque chose de différent que ses mains.

Apprends moi !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant