Cicatrices dorées

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Réveillé par des caresses le long de ma colonne, j'émerge difficilement, ma main vient tâter ce qui se trouve en dessous de moi, Lucas, car évidemment, c'est sur lui que je dors, frisonne à mon toucher, comme à chaque fois que je le touche, je crois que c'est ça que j'aime le plus chez lui, le pouvoir que j'ai sur son corps.

-Entre toi et le sommeil, c'est une grande histoire d'amour, non ?

-Hum.

-Tu recommences à ne plus me parler, je pensais qu'on avait dépassé ce stade.

Je rigole à sa plaisanterie, et me relève, sûr mes avant-bras, ce qui fait que mon visage se retrouve à quelques centimètres de celui de Lucas. Il revient effleuré ma peau, et je me rends compte que j'ai dormi le t-shirt relevé, toute la nuit. Ce qui me fait affreusement rougir, Lucas doit le remarquer, car il se moque littéralement de moi, puis pose sa main sur mes cotes.

-Si ça peut te rassurer, je n'ai pas regardé ou toucher autre part que ton dos.

Je le comprends, moi non plus, je n'aurais pas voulu me toucher, en même temps qui voudrait toucher un corps aussi écœurant. Les larmes commencent à monter, au fur et à mesures que mes pensées divague. Une main vient relever ma tête, alors, mes yeux vitreux rencontre, pour mon plus grand bonheur, ce bleu que j'aime tant.

-Lova, si je ne t'ai pas touché, ce n'est pas parce que je n'en avais pas envie, seulement, je préfère que quand je le ferais, je puisse t'entendre gémir mon nom dans le creux de mon oreille, d'accord ?

Je suis perdu entre lui en foutre une parce que ce qu'il me dit me gêne énormément, ou l'embrasser, car il a le dont de toujours me rassurer. Finalement, je choisis la troisième option, me cacher sous la couette. Bon ce que j'avais oublié, c'est que je suis littéralement sur lui. Encore une fois, il se fout de moi avant d'attraper mes haches, tout en s'asseyant, il me fait m'assoir sur lui, à califourchon sur lui, je retiens tout bruit de sortir, alors qu'il remonte ses mains jusqu'à atteindre le dessous de ma poitrine. J'ai l'impression d'étouffer, bizarrement ce n'est pas désagréable, c'est bon, même excellent.

-Lova, je peux ?

Je hoche la tête, Lucas se mort la lèvre alors que j'essaye tant bien que mal de respirer. Sa main vient remonter, effleurant mes tétons, ma tête se balance en arrière, je ferme alors les yeux pour tenter de profiter, pleinement, de ce moment. Je sens mon corps être penché en arrière, mon dos rencontre rapidement le matelas, j'ouvre alors les yeux, pour tomber sur la plus belle des vues, Lucas, le regard flamboyant, transpirant, son toucher brulant, sa respiration saturé.

Lucas se penche et m'embrasse avec passion, sa main me fait ressentir des choses inimaginables alors qu'il se contente seulement de ma poitrine.

****Quelques minutes plus tard......

-Be dit donc, t'es encore plus calme que d'habitude Besti.

Encore perdu dans ses sensations, revoyant chaque toucher, chaque morsure délicate, chaque trace qu'il m'a laissé. Tant de choses ressentit alors qu'on n'est même pas aller eu bout, tant de choses que j'ai envie de ressentir dix fois plus fortement.

-Alya ?

La main de Malya qui passe et repasse devant ma tête, un bruit sourd me fait revenir à la raison, Max tape dans ses mains comme un clown en sautant sur une jambe.

-Ha enfin !

-Désolé, tu disais ?

-Rien laisse tomber, d'ailleurs ce soir, il a un thème en boite, ça serait sympa qu'on y aille.

Apprends moi !!Où les histoires vivent. Découvrez maintenant