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J'ai l'impression de m'éloigner mes amis et qu'en même temps rien ne se passe, que je suis toujours au même stade amical avec eux. 

Je veux dire que j'ai pas vu un ami pendant deux mois pourtant il m'a offert un bracelet à mon anniversaire, ou j'ai pas parlé à un ami pendant un mois pourtant il me considère dans son cercle d'amis proches. 

C'est perturbant, c'est comme si on se parlait moins mais que nos liens  étaient toujours aussi solides? 

Je ne m'en plains pas, je voulais simplement souligner le paradoxe de la situation. 

Savoir que l'on pourra toujours compter sur quelqu'un, c'est fort. C'est le ciment des sociétés humaines. J'aimerai avoir l'avis de quelqu'un d'autre mais personne ne lit (pour l'instant) cette pièce.


Je recommence à reprendre goût à la lecture grâce à Kundera, en deux mois de vacances je n'avais lu que deux bouquins (dont un autre de Kundera qui m'avait profondément ennuyé et intéressé en même temps) ; mais Risibles Amours est à un autre niveau que La Valse des Adieux. 

Il y a des moments dans la vie où on perd goût à certaines choses, et cela dépend de chacun. Parfois on ne veut juste plus lire, plus dessiner, plus manger... C'est comme si on avait eu une overdose de cette chose x et qu'on ne pouvait juste plus en consommer. 

Et cette métaphore montre à quel point notre esprit est condamné à réfléchir en terme de rapports de consommation. 

Fragmentations de mes penséesDonde viven las historias. Descúbrelo ahora