LOVE DEAL - Charles Leclerc

2.1 - J-182

stop.
il faut qu'on stoppe tout comme tu l'as dit.
sasha pov...

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J'ai toujours trouvé ça si simple de sourire quand tout est faux. Après tout, ce n'est qu'un jeu. On le sait au fond de soi que l'on doit convaincre les autres

Quand c'est réel, on se demande ce qui nous rend si heureux et comment cela serait possible de provoquer encore et encore ce sourire.

Et depuis quelques mois, c'est ce qui m'arrive. Je me demande comment ça peut arriver de nouveau sans lui.

Assise sur le canapé, je fais défiler l'écran de mon téléphone pour admirer chaque nouvelle image qui s'offre à moi.

Quand ces photos, de nous deux, défilent devant mes yeux, je ne peux qu'être bien parce que je me dis que j'ai eu la chance de ma vie.

Même si je ne vis plus tout ça physiquement, mon cerveau s'en souvient et il ne tardera jamais à repasser ces souvenirs.

Ces moments de bonheur sont présents et je ne pourrais jamais les masquer de mon esprit même si je sais que ce n'est plus avec lui que je partage ma vie.

Mon corps sursaute en entendant la porte de la chambre claquer, me laissant une vue sur de magnifiques boucles.

Son regard bleu se dépose sur moi, mais rien qu'à son visage, je sens que seulement la haine le transperce.

On a fini par se retrouver dans le même bateau, Lando et moi. Alors que les choses étaient déjà tendues, on n'a clairement pas réussi à les améliorer.

Cet appartement le ressent, car tout est net, tout est droit et surtout, tout est vide. Il ne passe quasiment aucun moment ici.

Je m'y promène pour tenter de combler le vide sans vraiment savoir si ça va changer quelque chose. J'aurais aimé au moins nous surnommer amis.

– Lando, tu vas où ?

– Nulle part qui ne te concerne.

– C'est notre première soirée sur Monaco.

Je le regarde, mordant l'intérieur de ma bouche en sentant le vide se former en moi. Je ne supporte plus la situation, mais rien ne change.

– Et donc ?

– Tu vas la rejoindre ?

La réponse est déjà claire vu le nombre de fois que son téléphone vibre entre ses mains. Elle est toujours la troisième invitée.

– Ne commence pas avec tes réflexions. Il croise ses bras sur son torse. Tu passes ton temps à regarder tes photos avec Charles.

– Mais j'ai le respect de ne pas lui parler ou d'aller le voir.

– Encore heureux, tu as déjà fait bien assez de mal comme ça.

Un rire froid sort de sa bouche avant de récupérer les clés de sa voiture sur la commode et de partir en claquant la porte.

Six mois que l'on est censé vivre le parfait amour, mais tout semble devenir de pire en pire entre nous.

Je sais qu'il n'a pas non plus voulu de tout ça, mais certaines fois, on doit accepter le pire pour avoir le meilleur.

C'est comme vendre son âme au diable et Lando, tout comme moi, l'avons fait sans se douter de la dureté de cet engagement.

J'ai eu l'espoir les premiers mois que l'on s'unisse pour trouver une solution, mais la seule idée de Lando a été de trouver une copine.