𝟎𝟎 | 𝐅𝐑𝐀𝐈𝐂𝐇𝐄𝐔𝐑 𝐇𝐈𝐕𝐄𝐑𝐍𝐀𝐋𝐄.

Magsimula sa umpisa
                                    

Le lourd poids qui me pesait au réveil s'envole peu à peu, j'étire les membres de mon corps, et j'abandonne la chaleur réconfortante de mes chauds draps gris ; mes pieds nus atterrissent sur le parquet glacé de ma chambre.

Mon corps s'est lentement dirigé lentement vers cette grande porte qui est dans ma chambre pour y pénétrer.

Il fait sombre dans l'appartement, tout comme à l'extérieur. Le soleil ne se lève pas avant 9 heures lors de ce genre de saison là.

Je sens mon corps s'arrêter devant la glace tandis qu'un long soupir de fatigue dépasse les frontières de mes lèvres.

Pendant que je positionne mes mains en coupe sous le jet d'eau afin de les remplir , je regarde mon reflet, mon visage dans la glace, sur lequel je remarque des marques de sommeil, ainsi que mes cernes qui commencent à disparaître, celles-ci sont presque devenues inexistantes.

C'est l'une des rares fois ce mois-ci, que je dors miraculeusement , sans faire ne serait-ce qu'un cauchemar.

Néanmoins , plus les jours passent, plus j'ai l'impression que quelque chose me chasse.

Plus les jours passent, plus j'ai l'impression que ses cauchemars essayent de me faire comprendre quelque chose. Des rêves prémonitoires ? Sûrement.

Mais peut-être est-ce qu'une impression?

Peut-être est-ce moi qui suis parano?

Je préfère me dire que c'est ça, au lieu de penser qu'une personne me poursuit pour essayer de me vouloir du mal.

Parce que j'ai la certitude que la personne qui essayera de me nuire , n'est même pas encore née.

Parvenant à m'extirper de mes terribles songes qui me donnent déjà d'intenses maux de têtes, je grimpe dans la baignoire après m'être entièrement dévêtue de mon pyjama.

J'allume enfin le jet de douche.

L'eau me submerge petit à petit, elle devient brûlante au fur et à mesure qu'elle sort du pommeau de douche qui est fixé sur le plafond. Elle entame lentement son parcours sur mon épiderme, pendant que de la buée se crée sur la vitre de la baignoire, à cause de sa température ambiante.

Les flots commencent à parcourir doucement mon corps : d'abord mes cheveux, ma nuque, mon dos, mes jambes, mes chevilles, et enfin mes pieds.

J'avale ma salive, je laisse l'eau m'envahir, et j'en profite pour réfléchir.

Les événements de ces derniers jours sont harassants, cette semaine doit être la plus mouvementée et fatidique devant laquelle j'ai dû faire face ce mois-ci.

Je n'ai même plus l'occasion de me détendre au bar en écoutant les douces sonorité que les joueurs de Jazz bous offrent dans ses belles soirées.

Désormais , mes journées se résument au sang, aux armes, ainsi qu'à la violence.

Mais ce n'est pas pour me déplaire, ça me satisfais profondément d'avoir l'occasion d'assouvir mes pulsions meurtrières.

Comme d'habitude, je prends ma douche pendant une bonne demi-heure pour me nettoyer, et surtout pour bien me réveiller.

Quinze minutes sont dédiés à mon corps et quinze autres pour mes cheveux moutonnés que je n'ai tarder à enrouler dans une serviette, tout comme j'ai fait pour mon corps.

J'admets être exténuée de la longue et sanglante soirée que j'ai dû passer hier soir, malgré le sommeil " réparateur " que j'ai pu avoir cette nuit, la fatigue est toujours là, on peut le lire grâce aux légères cernes qui entourent mes fins yeux colorés.

BETRAYAL.[ ᴇɴ ʀᴇ́ᴇᴄʀɪᴛᴜʀᴇ. ]Tahanan ng mga kuwento. Tumuklas ngayon