Chapitre 14

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the 1, taylor swift

Ce matin, quand Louis entra dans la cafétéria, il était étrangement souriant. Enfin, selon ses amis, qui lui avaient fait la remarque quand il s'était assis avec eux, son café et son croissant à la main. Louis n'aurait pas qualifié sa bonne humeur d'étrange, parce qu'il en connaissait précisément la raison. 

C'était que la veille, à peine dix heures plus tôt, les lèvres de Harry étaient sur les siennes pour la seconde fois. Louis s'était rendu compte en l'embrassant que, oui, depuis qu'ils s'étaient embrassés la première fois, il mourrait d'envie de le refaire. Il était simplement trop occupé à réfléchir à pourquoi Harry était parti. Cette fois, il ne l'avait pas fait. Il était resté avec Louis, même s'il avait peur. 

En se séparant, Louis et Harry s'étaient installés sur le lit pour regarder un film. Louis observait la lumières de l'écran éclairer le visage de Harry alors que le garçon riait aux blagues du film. Avec un autre garçon, Louis aurait peut-être fait autrement. Il se serait peut-être blotti dans ses bras et l'aurait embrassé quelques fois. Mais c'était Harry. Et cette fois, il ne faisait pas les choses qu'il voulait faire parce qu'il ne voulait pas que Harry ait peur. Pas pour qu'il cesse de fuir, parce que s'il le voulait, il pouvait s'enfuir. Louis voulait non seulement qu'il reste, mais aussi qu'il n'ait pas peur et qu'il se sente bien, obligé de rien. C'est pour ça qu'il avait décidé qu'il laisserait Harry faire les premiers pas quand il en aurait envie. 

Quand Harry était parti, Louis l'avait accompagné jusqu'à la porte, bien qu'elle soit à deux mètres de son lit. Etonnamment, Harry s'était penché pour embrasser doucement Louis, alors Louis avait sourit et lui avait répondu en posa sa main sur sa joue. Harry était parti en lui disant à demain en souriant. 

Depuis, Louis n'avait pas cessé de sourire comme un imbécile. Il était persuadé qu'il avait sourit même dormant, même s'il n'avait pas dormi longtemps. Harry n'avait pas quitté ses pensées, comme d'habitude, mais pour une fois, c'était pleinement agréable. Louis ne se torturait pas l'esprit à comprendre le garçon, il pensait simplement à son visage et à ses mains posées à côtés de ses cuisses pendant qu'ils s'embrassaient. 

Louis avait compris que ça ne servait à rien d'essayer de comprendre Harry à longueur de temps. Contrairement à ce qu'il pensait au début, le garçon n'était pas une énigme à résoudre. Louis ne comprendrait Harry que quand le garçon le voudrait. Que quand il le laissera entrer, lui donnera les éléments pour tout comprendre. 

A présent, Louis ne savait plus vraiment ce qu'ils étaient. Harry lui plaisait, le garçon le savait, et il plaisait à Harry, il le savait. C'était tout. Et pour le moment, c'était suffisant pour Louis. De se dire que, peut-être que Harry l'embrasserait dans un coin quand ils seraient à l'abri des regards. Si Harry n'avait pas besoin de plus, s'il n'avait pas besoin d'être le petit-ami de Louis ou quoi que ce soit d'autre, ça allait. Louis n'en n'avait pas besoin non plus. Si un jour, ça arrivait, il essayerait de faire flipper Harry le moins possible. 

- Louis ? Tu relis les fiches que tu as photocopié dans ta tête ? demanda Liam en penchant la tête pour regarder Louis. 

Le garçon cligna des yeux et se redressa pour sortir de ses pensées. Il regarda ses amis, qui avaient tous les yeux rivés sur lui. Il eut peur qu'on lui ait posé une question et qu'il n'ait pas répondu, mais Niall finit par rire à l'autre bout de la table : 

- Laissez-le, il a dû mettre des lentilles avec ses notes pour tricher. 

Louis lui tira la langue et Niall lui fit une grimace en retour avant de boire une gorgée de son café. 

LE CIEL A DÉBORDÉ, larry stylinsonDonde viven las historias. Descúbrelo ahora