Aie confiance en toi (Zosan)

Se sentir seul

- Il est en hôpital psychiatrique.

En hôpital psychiatrique... ces mots résonnaient dans la tête de Zoro.
En hôpital psychiatrique... ils se répétaient encore et encore jusqu'à ce que tout se mélange en qu'il ne sache plus quoi penser.

- Zoro? Tu es encore là mon garçon?

- Hein? Ah! Heu... oui oui, je suis encore là excusez-moi, j'étais perdu dans mes pensées.

- Je comprends... c'est difficile d'apprendre ça...
Je... je vais te laisser, bonne soirée.

- Merci, à vous aussi... pardon! Je ne devrais pas dire ça.

- C'est pas grave, au revoir.

- Au revoir.

En raccrochant, le vert sentir ses larmes monter. Pourquoi a-t-il fallu qu'il recommence celui-là?

- Petit con... pourquoi t'as fait ça?

Elles montaient mais ne sortaient pas, il n'arrivait pas à pleurer. Il voulait crier, hurler, insulter, pleurer mais n'y arrivait pas, son corps ne voulait pas ce qu'il le faisait souffrir encore plus.

Entre 23:00 et 00:00, Zoro trouva enfin le sommeil et s'endormît pour passer une des pires nuits de sa vie.

Il n'arrêtait pas de refaire le même rêve.
Il voyait Sanji près du vide avant qu'il ne saute et qu'il lui rejette la faute de tout ce qu'il s'est passé.
Après ça, il se réveillait en sueurs et se rendormait souvent une demi-heure après pour revivre ça encore et encore, comme une boucle qui n'allait jamais s'arrêter.

Le matin, il avait très mal dormi et avait les yeux gonflés avec en bonus de petites cernes. Mais ce n'était pas fini, comment allait il expliquer la situation à ses amis qui devaient passer le voir cet après-midi?

***

Sanji se réveilla vers 6:30 du matin, douze heures après sa tentative de suicide qu'il avait raté.

Il ne savait pas où il se trouvait et commença à avoir peur. Où était-il? L'avait-on kidnappé? Qu'allait-il lui arriver?
Il avait tellement peur, qu'il se mît à crier et pleurer tellement que le personnel de l'hôpital l'entendît, bien qu'il se trouvait à plus de cent mètres de lui.

Une infirmière arriva bientôt sur les lieux pour le voir en larmes, en sueurs en en boule.
Le jeune femme s'approcha de lui pour le calmer et le rassurer:

- Jeune homme, jeune homme! Qu'est-ce qui ne va pas? Vous allez bien?

- Haaaa... haaaa... vous-vous êtes qui?

- Je m'appelle Sarah. Je suis une infirmière. On vous a entendu crier alors je suis venue voir ce qu'il se passe mais tout va bien, il n'y a rien.

- Je suis où? Je suis pas chez moi!

- Non, vous n'êtes plus chez vous. Vous êtes a l'hôpital. Hier soir, vous avez fait une tentative de suicide, alors on vous a emmené ici pour que vous vous remettiez physiquement de la surdose de médicaments et psychologiquement aussi de votre dépression.

- Ma dépression?

Le blond ne comprenait que la moitié des choses que le femme lui disait juste après ça, il ne l'écoutait plus et s'en fichait totalement. Il voulait juste sortir d'ici le plus rapidement possible.

- Jeune homme? Vous m'écoutez?

- Hein? Oh, désolé j'ai perdu le fil. J'étais dans mes pensées.