Chapitre 7

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Le lendemain de la soirée d'Halloween, une atmosphère de calme et de fatigue régnait au bureau. Après la fête d'hier, nous étions tous fatigués et essayons de nous remettre des excès de la veille. J'étais arrivée au bureau un peu plus tôt que d'habitude, déterminée à commencer la journée du bon pied malgré la fatigue qui me pesait.

En entrant dans le bureau, j'ai remarqué que Nate était déjà là, assis à son bureau avec un air sombre. J'ignorais à quoi m'attendre, mais je savais que quelque chose n'allait pas. J'ai salué Nate d'un simple signe de tête, espérant briser la glace, mais il m'a répondu d'un regard froid, sans dire un mot. J'ai secoué la tête, essayant de ne pas laisser son attitude m'affecter, j'avais un travail à faire.

Je me suis assise à mon bureau et ai commencé à trier les emails et les messages du matin, essayant de me concentrer sur mon travail malgré la fatigue qui me pesait. Il y avait une multitude de retours positifs concernant la soirée d'Halloween, ce qui était une immense satisfaction.

Pendant que je m'efforçais de rester concentrée sur mon ordinateur, j'ai remarqué que Nate se levait de son bureau et commençait à marcher dans l'open space d'un pas agité. Il lançait des regards agacés aux employés qui bavardaient entre eux.

"Quelqu'un peut m'expliquer pour la soirée d'hier ne fait pas la une de tous les journaux?" a-t-il lancé d'un ton agressif.

J'ai levé les yeux de mon écran, surprise par son ton. Je me suis efforcée de garder mon calme. "Nate, la soirée a été un succès. Les invités semblaient s'amuser et les retours étaient positifs. Nous ne pouvons pas avoir l'attention de tous les journaux"

Il a soupiré avec exaspération. "Ce n'est pas suffisant, Naomi. Nous devons nous assurer que le monde entier parle de cet évènement."

"Les médias ont leurs propres priorités et décisions éditoriales. Nous ne pouvons pas contrôler leur couverture à 100%", ai-je expliqué.

Nate a semblé encore plus agacé par ma réponse. "Eh bien, assure-toi que cela ne se reproduise pas. C'est important pour mon image."

Avant que je puisse répondre, son téléphone a sonné, interrompant notre conversation. Il s'est éloigné pour répondre à l'appel.

Pendant toute la matinée, Nate était sur les nerfs, réagissant de manière exagérée aux moindres problèmes ou erreurs mineurs. L'atmosphère dans le bureau était tendue, et je continuais de travailler en essayant de rester concentrée malgré les distractions.

En début d'après-midi, j'ai reçu un appel de M. Henri Archibald, le grand patron, me demandant de le rejoindre dans son bureau pour une réunion rapide. En entrant dans son bureau, j'ai immédiatement remarqué l'expression sérieuse sur son visage, ce qui m'a inquiété.

"Naomi, asseyez-vous", m'a-t-il dit d'une voix calme en indiquant la chaise en face de son bureau.

J'ai obéi et me suis assise, le cœur battant un peu plus rapidement. J'ai attendu, me demandant de quoi il s'agissait.

"J'ai remarqué que Nate était plutôt irritable aujourd'hui", a-t-il commencé. "As-tu une idée de ce qui pourrait provoquer son comportement ?"

J'ai pris une profonde inspiration, me demandant si je devais parler franchement de la nuit précédente. "Eh bien, je crois que la soirée d'Halloween a été un peu difficile pour lui. Il a peut-être un peu trop bu et a eu un comportement peu professionnel."

Henri a levé un sourcil, semblant surpris par ma réponse. "Vraiment ?"

"Oui, il était un peu hors de contrôle et a fait des commentaires un peu déplacés", ai-je expliqué avec prudence.

Le Vilain Petit CanardDonde viven las historias. Descúbrelo ahora