Pourquoi pas toi ? || TOME 1

XXXV

T/p T/n

Nous étions devant la maison, me regards se posa sur différents passant avant de se poser sur elle. Je me figeai immédiatement, ma vision devient floue et les sons autour de moi deviennent sourds.

Bill : T/p, tout va bien ?

Je ne répondais pas, je voyais juste leurs silhouettes se tournais vers moi. Cette femme, s'approcha de moi, tandis que les autres essayer de l'en empêcher. Je sentis des mains m'attraper par la taille par-derrière, les mains de Tom. Il pressa mon corps contre le sien, comme pour me protéger. Il s'approcha de mon oreille pour murmurer quelque chose.

Tom : T/p, respire calmement, on est là, tu es en sécurité.

Malgré ces mots, mes yeux restés figeaient sur cette personne.

T/p : Comment c'est possible ? Elle ne pouvait pas être là, c'est juste impossible. Non, non, non, dis moi que je rêve.

Gustav posa sa main sur mon épaule.

Gustav : Tu la connais ? T/p dit nous qui c'est.

Ma respiration s'accéléra et ma tête tourna légèrement. Les mains de Tom s'appuyèrent davantage sur mes hanches et il rapproche encore mon corps du sien, jusqu'à ce que mon dos heurte son torse.

Je remarque que la silhouette de la personne s'approche davantage de moi avec des larmes aux yeux avec la seule idée de me prendre dans ses bras. Georg se place entre elle et moi pour me protéger tandis que Tom me tient contre lui et Gustav essayé de me rassurer.

T/p : Georg, laisse la passer.

Georg fut surpris de ma demande, mais accepta tout de même. Il se décala et la personne se jeta dans mes bras en pleure.

??? : Oh putain, T/p, tu m'as tellement manqué, j'arrive pas à croire que tu es là.

Je fus surprise derrière ce câlin avant de saisir ses épaules et de la reculer légèrement. Tom me tient de plus en plus proche de lui, comme s'il avait peur que quelque chose de mal arrive.

T/p : Qu'est-ce que tu fais là, Zora ?

Tout le monde me regarda avec incompréhension, personne ne savait qu'était Zora. Personne à l'exception de Tom, qui en étendant son prénom se crispa.

Zora : J'ai mis énormément de temps à te retrouver, putain, je n'y crois pas, j'ai réussi.

T/p : Non, je veux dire, Zora, tu es censé être morte.

Zora : Quoi ? Non c'est faux.

Ma petite sœur commença à paniquer et à secouer la tête. Tom me colla davantage à son cœur et enroula ses bras autour de mon corps par-derrière. 

Zora : Mais enfin bref, ce n'est pas ça le plus important. Tu dois te réveiller maintenant !

J'étais confuse.

T/p : Me réveiller ? Mais je suis réveillé, de quoi tu parles Zora.

Zora me mit une gifle très violente, j'entendis les autres crier après elle.

Zora : Réveille toi ! Maintenant !

***

Au même moment, mes doigts bougent légèrement. J'ouvris les yeux doucement, et observai la pièce dans laquelle je me trouvais. Je ne comprenais pas encore tout, mais une chose est sur c'est que j'étais dans un hôpital, vu le nombre de tubes auquel je suis attaché.

??? : Appeler le médecin, elle est réveiller !

Je suis confuse, je ne sais pas ce qui se passait et ça m'énervait. La personne en face de moi était une infirmière, elle se tourna vers moi avant de parler.

Infirmière : Comment vous sentez vous ?

T/p : Que s'est-il passé ? Ou est Tom ? Ou ils sont tous ?

Infirmière : Mademoiselle, vous étiez dans le coma, cela fait bientôt neuf mois. Ce "Tom" n'a jamais existé mademoiselle.

Je ne savais pas comment réagir, l'homme dont j'étais tombé amoureuse, les personnes avec lesquelles je m'étais lié d'amitié. Tout ça n'était que mon imagination.

T/p : Pourquoi j'étais dans le coma ?

L'infirmière semble hésiter un moment avant de parler.

Infirmière : Et bien, selon votre mère, votre père vous aurez battus comme les dernières fois, mais cette fois-ci, c'était plutôt violant. Et nous vous avons mit dans un coma artificiel, car vos signes vitaux étaient très faible.

Les larmes commencent à me monter aux yeux avant de dévaler le long de mes joues. L'infirmière quitta la chambre pour me laissant seule. Je pensais devenir folle, mon père a recommencé. Je remarquai un sac avec quelques vêtements à l'intérieur et de l'argent. Je débranchai violemment tous les tubes saisis le sac et sortis par la fenêtre avant de monter dans un taxi et de partir.

-2 mois plus tard-

23h18, l'heure qu'affiche ma montre. Cela fait maintenant près de deux heures que je marche dans les rues de Magdebourg dans l'espoir de trouver quelque chose d'intéressant. Sans succès évidemment. Perdu dans mes pensées, je ne réfléchis pas où je vais. Je marche sans but précis, ou peut-être celui de retrouver ma maison.

T/p : Putain, pourquoi les autres peuvent avoir une vie normale ! Pourquoi moi, je dois subir ça, ce n'est pas juste.

Mon regard croisa mon reflet dans une boutique. Je me regardai avant de continuer à me parler à moi même.

T/p : Pourquoi eux, ils peuvent être heureux ?

Je soupirai et essuyai mes larmes.

T/p : Et pourquoi pas toi ?

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Heyy !
Je ne vais pas faire le texte habituel ici, vous le trouverez au prochain chapitre :)

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