XXIV

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T/p T/n

Il était 22h32, je n'arrivais pas à fermer l'œil. Je lui avais accordé ma confiance une nouvelle fois, et évidemment, il a préféré retourner vers ses putes sans cervelles. Je me levai de mon lit et me dirigeai vers ma fenêtre. J'allume une cigarette et aspirai la nicotine qui calma mes muscles. Il me fallait plus, ce n'était pas suffisant. Je saisis mon téléphone et composai le numéro de Bill. Après plusieurs sonneries, il répondit enfin.

Bill : Coucou ma belle ! Pourquoi tu m'appelles si tard ?

T/p : Salut Bill, tu sais si Tom a toujours de la weed ?

Bill : Normalement oui, pourquoi tu veux savoir ça ?

T/p : Arrête de poser des questions et amène là s'il te plaît.

Je tournais en rond dans ma chambre, j'allumai une nouvelle cigarette, mais cela ne calma pas ma colère. Je n'étais même pas triste, juste déçu. Il m'a sorti ses beaux violons pour me convaincre qu'entre Alexandra et lui il n'y avait rien, tout ça pour recommencer après. Je fis les cent pas dans ma chambre en attendant Bill.

Un bruit strident provenait de ma fenêtre et lassa place a cette silhouette que je connaissais trop bien, Tom. Il s'approcha de moi, mais je fis un pas en arrière, suite à mon geste, il baissa la tête tel un chien battu.

T/p : Tu veux quoi ?

Tom : M'excuser.

T/p : Ah bon ? Je vous en prie, monsieur Tom Kaulitz excusez-vous !

Tom : Je suis désolé T/p, je n'aurais pas dû aller chez elle. J'aurais dû rester avec toi...

Ces mots semblaient si sincères, mais si faux à la fois. Je savais pertinemment que je ne devais pas le laisser gagner. Pas cette fois. Pas une deuxième fois. Plus jamais.

T/p : C'est bon, t'as terminer ?

Tom : Terminer quoi ?

T/p : De jouer les hommes sincères alors qu'entre nous, on sait tous les deux que demain, tu trouveras une autre gonzesse, jusqu'à qu'il y en ait une plus attirante, et beaucoup plus douée au lit.

Tom : C'est comme ça que tu me vois ? Comme un enculé qui baise tout ce qui bouge ?

T/p : Mais Tom, tu es un enculé qui baise tout ce qui bouge ! Tu le sais toi-même. Si tu es resté aussi longtemps à mes côtés est dans l'unique but que je te donne ma confiance pour que l'on couche ensemble. Et devine quoi ? Depuis qu'on l'a fait et bah, tu es repartie en voir une autre !

Tom : Mais cela t'a plu.

T/p : De coucher avec toi ? Oui, je l'avoue, tu es un putain de bon coup Tom. De me faire prendre pour une conne deux fois de suite par la même personne ? Absolument pas !

Il ne répondit rien, il ne me regardait même pas dans les yeux. Il était trop occupé à regarder ses pieds, le sol ou encore le plafond.

T/p : Tu as autre chose à dire ?

Tom : Oui, je voulais t...

T/p : Très bien, maintenant dégage !

Tom : Tu ne m'as même pas laissé finir.

T/p : Tu n'as pas compris que j'en avais rien à foutre ? Maintenant, tu vas me faire le plaisir de dégager de ma maison avant que je ne t'enfonce ta casquette dans le cul.

Il regardait toujours ses pieds. Il était dans l'incapacité de me répondre pour mon plus grand bonheur. Il se dirigea vers l'endroit d'où il venait, sois ma fenêtre, et se retourna vers moi. Il me regarda pour la première fois de la soirée avant de prendre la parole une dernière fois.

Pourquoi pas toi ? || TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant