Pourquoi pas toi ? || TOME 1

XXXII

T/p T/n

La lumière du soleil pénétrait dans cette pièce sombre. Mes yeux s'ouvrirent doucement et avaient du mal à s'adapter à la luminosité agressive. Ma tête me fessait horriblement mal. Tom était là, proche de moi, mais pas collé contre mon corps. Mes yeux parcouraient sa chambre avant de se poser sur des photos accrochées sur son mur. C'étaient principalement des photos de lui et Bill, mais il y en avait également avec Georg et Gustav, évidemment. Je m'assis sur son lit, la couverture toujours sur les jambes, je tendis mes bras pour m'étirer avant que Georg n'entre brusquement dans la chambre. Tom ouvrit les yeux à son tour et le dirigea presque automatiquement son regard sur moi.

Georg : Debout ! On est dans la merde !

T/p : Comment ça "on est dans la merde" ?

Georg : Tom, ta mère et ton beau-père sont devant et comment te dire que la maison est un peu en bordel.

Tom : Ça va, elle est cool avec ça, tu le sais. Et puis elle sait qu'on a bu donc normalement, c'est bon.

Tom avait la voix du matin, elle lui allait si bien. Ça lui a donné un air sexy, déjà qu'il est sexy de base alors avec cette voix.

Georg : On se rejoint dans le salon.

Il sortit de la pièce, me laissant seule avec Tom. Ce dernier se tourne vers moi et me regarde avec passion. Il jouait avec son piercing, tout en me dévorant du regard.

T/p : Bon, j'vais me préparer, si ta mère est là, ce serait dommage qu'elle me voie habillé comme ça.

Je sortis du lit, mais Tom m'attrapa par la taille me forçant à rester dans ce dernier. Il m'installe ensuite un califourchon sur lui, tandis qu'il s'assit.

T/p : Tu veux bien me lâcher s'il te plait ? 

Tom : Ouais, mais tu vois là, je n'ai pas envie.

T/p : Tom.

Tom : T/p ? 

Il fessait des allers-retours entre mes yeux et mes lèvres, tout en continuant de jouer avec son piercing. 

Tom : Tu n'imagines même pas comment je suis fou de toi.

T/p : Oh, comme c'est mignon. Et la pharmacienne elle en pense quoi ? 

Tom soupira bruyamment avant de me prendre les mains et de plonger son regard dans le mien.

Tom : T/p, je t'ai déjà ce qui c'était passer.

T/p : Tu as vraiment cru que j'étais assez conne pour croire un truc pareil, sérieusement  ?

Je descendis des jambes de Tom, ainsi que du lit. Je sors ensuite de sa chambre pendante que je l'entends marmonner. Arrivé dans le salon, je tombe sur la mère des jumeaux en train d'engueuler Bill pour les dommages causant pendant la soirée, et c'est vrai que maintenant que je suis un peu plus lucide, on peut dire qu'on a foutu un sacré bordel.

Mme Kaulitz : non mais là, c'est trop ! Je vous laisse la maison pour une petite soirée pyjama et regarde dans quel état elle est maintenant ! On dirait que vous avez invité toute la ville !

Bill ne répondit rien, il se contenta de baisser la tête et de jouer avec ses doigts.

Mme.Kaulitz : Bill, vous aviez beaucoup trop loin ! Et puis je suppose que ton frère est encore en train de dormir.