Chapitre 35: "Un intru? "

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Le maître du château était tendu, les canines sorties, les yeux brillants de multiples envies de meurtres.
La question était simple. Pourquoi ?
Rien de plus simple, qu'un intru, et si sa Majesté était si tendu, c'est parce que, cet intru était en premier lieu inconnu au bataillon et en second lieu, parce-que ce dernier était dangereux.
Et si sa Majesté affirmait que quelqu'un était dangereux, c'est qu'il l'était, et pas à moitié.

PDV d'Alexandr.

L'intru se trouvait assis sur un fauteuil , non loin de moi et semblait scruter la décoration avec beaucoup d'intérêt.
Je ne connaissais pas cette personne et je saurais dire de qu'elle race elle était, ce qui rendait la situation dangereuse.
Il dégageait une aura alourdissante, tout mon corps me criait qu'il ne s'agissait pas d'un simple envahisseur.
Aussi, ses traits étaient semblables à ceux de Yami, de longs cheveux blancs, des yeux vairons, une grande stature. Il devait être presqu'aussi grand que moi .

-Je ne pense pas vous connaître.

Il haussa un sourcil négligement.

-Et moi, je ne pense pas que vous me connaissez, votre "Majesté".

Son ton était moqueur. Il voulait jouer à un jeu dangereux auquel j'excellait tout autant.

-La politesse exige que deux inconnus se présentent. Je vais donc m'y atteler.
Je suis Alexandr Blood, l'Empereur Vampire de cette partie du continent.

Il croisa ses jambes, l'air ennuyé.

-Vous êtes empereur dis donc. Moi, je suis Sénaeris, du peuple de Nérev.

Les Nérev. Cette vieille légende.

-Vous voulez me faire croire que vous faites partie du peuple, qui autrefois selon les comptes les plus anciens, inconnus même par mes plus anciens conseillés, dirigeant le monde.

Je ne sais à quel moment, cette tasse pleine de thé avait fait son apparition à sa main, mais ce dernier se délectait de ce liquide brûlant.

-Je savais que vous ne connaitriez pas, mais bon je ne suis pas ici, pour les présentations.

Ainsi, il allait enfin le révéler ses intentions. J'avais à présent une grande famille à protéger et cette crapule se présentait exactement quand Sasha et Sonny étaient absent.
Heureusement Ken, traînait dans le château discrètement suite à mes ordres.

-Que cherchez vous ici Sénaeris?

J'avais décidé de jouer carte sur table.
Cela lui provoqua un fou rire, et je p'us distinguer deux paires de crocs menaçants.

-Votre Majesté ! Voyons, doucement, je sens vos intentions meurtrières d'ici.
Je suis ici car j'ai appris que vous aviez une Impératrice, une très belle femme selon les rumeurs. On l'a qualifie chez moi de "Pierre précieuse".

-Et en quoi ceci vous concerne personellement?

Je n'aimais pas que l'on me parle de la femme.

-Voyez-vous, j'aime ce qui brille, à vrai dire je collectionne les oeuvres d'arts. Et donc, je n'aime pas trop être le dernier au courant, quand une nouvelle pierre est apparue.

Cet individu ne me semblait pas nette, et je pense que Ken avait du ressentir la même chose que moi, car il se tenait maintenant debout dans la pièce, et si ce dernier n'était pas mon frère, je n'aurais pas senti sa présence non plus.

D'ailleurs Sénaeris semblait ne l'avoir perçu que maintenant.

-Impressionnant, je ne l'avais même pas sentis. Il s'agit de votre garde personnel ?

-Je suis le frère de sa Majesté, Ken Blood.

L'épée de Ken fièrement accrochée à sa ceinture brillait dangereusement, mon frère aussi calme soit-il, était reelement en position de combat.

-Ainsi, voici " l'Épée" de l'Empereur. Magnifique !

Il s'était levé, les bras grands ouvert.

-Toute la famille est présente à ce que je vois.

Il n'allait pas être déçu de la famille et en parlant de famille, Yami et les enfants étaient maintenant présent.
Super! Moi qui voulait éviter un bain de  sang aujourd'hui, enfin, devant mon diamant.

-Lexi, que se passe-t-il ici? Les enfants sont inquiets.

Le dit Sénearis se tourna vivement vers Yami, les yeux admiratifs .

-Ah! La Pierre précieuse. Quelle charmante femme.

Il voulut s'approcher encore, mais Aesir  émit un grognement digne de son père.

-Ne vous approcher pas de ma mère!

Il recula d'un pas. Les mains levées.

-Ok petit! Déjà agressif, d'après ce que je vois.

Yami fronça les sourcils.

-Ne me dis pas que tu m'as encore caché l'existence d'un frère ?

Et voilà qu'il me l'énervait.
Ceci dû m'amuser, car il se mit à rire.

-Vous.

Elle le pointa du doigt.

-Qui êtes-vous encore ? Et mon bébé, agressif ! Ne me cherchez pas!

Mon petit diamant qui était avant sa grossesse et la naissance des enfants,était une fleur douce et calme, se trouvait maintenant telle une lionne sauvage protégeant ses petits.

-Votre Altesse. Sénaeris pour vous servir.

Oh non! Je la voyais déjà réfléchir à un surnom idiot, mais qui bizarement collerait avec le personnage.

-Monsieur Ris, je vous serais gré de me dire ce que vous faites ici.

Yami prit alors place sur un des fauteuils, entre Ken et moi, nos deux enfants l'entourant.

-Je vous invite à vous assoir et je vous écoute.

Il obtempéra docilement, un large sourire sur les lèvres.

-Je reconnais là, les femmes de mon peuple. Une apparence fragile et innocente, mais une autorité innée.

De son peuple ?

-Ma femme est humaine.

-Enfin, c'est ce que vous pensez, mais la vérité est tout autre votre Majesté.

-Monsieur Ris, jusqu'à présent, je pense savoir qui je suis et ma mère était humaine.

Les garçons s'agitaient, tandis que Ken ne bougeait pas et ne disait pas un mot.

-Votre Altesse, j'imagine que c'est dur à croire, mais ne voyez-vous pas que vous et moi avons un petit air de ressemblance .

À ce niveau, il ne mentait pas, et j'avoue avoir aussi pensé que Yami n'était pas humaine.

-Bon! Imaginons que cela soit vrai et que ma femme soit bien l'une des vôtres. En quoi cela vous regarde t'il?

Son regard devint subitement mauvais.

-Cela me regarde, car mon peuple ne soit en aucun cas se mélanger avec des êtres inférieurs tels que vous . Il s'agit là d'une loi ancestrale.
Et je dois dire, qu'en plus de l'avoir prise pour femme, vous lui avez pondu deux hybrides.

La colère me monta au nez. Ken était à l'affut.

-Alors, vous venez sur mon territoire, dans ma résidence afin de m'insulter, et de dénigrer mes enfants. Une progéniture impériale qui plus est.

Il dû se sentir menacé, car il se leva brusquement.

-Je ne le vous conseille pas . Me menacer, ne fera que rendre la situation plus tendu qu'elle ne l'est.

Si je le devais, pour ma femme et mes enfants, j'etais près à l'attaquer.
Et je savais que toute la famille avait sentis le danger.

Dévorée par le ciel  (Tome 1) Όπου ζουν οι ιστορίες. Ανακάλυψε τώρα