Chapitre 12 : Joints et vodka

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- ¿ Dónde está nuestra carga ? Me demanda Paõlo en s'installant sur le magnifique fauteuil
(Où est notre cargaison ?)

-En todo el mundo, dis-je avec un petit sourire en coin
(Partout dans le monde)

J'entends Paõlo pester, ma réponse ne te convient pas ?

- Lisandro, le explica, dit Paõlo en s'adressant à son chien, la puta no parece entender la situación.
(Lisandro, explique lui, la pute n'a pas l'air de comprendre la situation.)

Lisandro ? Je comprends tout alors.

- ¿ Dónde está nuestra carga ? Dit Lisandro en appuyant sur le couteau qui était resté dans ma cuisse
( Où est notre cargaison ?)

- Już to wiesz, dis-je en levant un sourcil, Nie ?
(Tu le sais déjà, non ?)

Lisandro me fixe pendant quelques que secondes, puis se retourner pour dire quelques choses à Paõlo. Qui celui hoche la tête satisfait de ma « réponse ». Lisandro se retourne en me demandant les coordonnées exactes de leur cargaison.

- Sojusz ? Dis-je sérieusement, mścisz się, a ja odzyskam mój ładunek i meksykańską mafię.
( Une alliance ? Tu te venges et moi je récupère ma cargaison et la mafia mexicaine.)

Lisandro me fixe avec un grand sourire, le gars derrière moi commence à bouger impatient de s'avoir l'adresse. Khalid se retourne et dit à voix haute :

- Vamos a tener que llevar nuestro traje de baño, dit-il avec un grand sourire, ¡ Espero que haya chicas en Miami !
(On va devoir en mener notre maillot de bain, j'espère que y'a des filles à Miami !)

Je vois Paõlo se lever du fauteuil, il me toise de sa hauteur et d'un signe de main, mes mains se libère et mes pieds aussi. Je lance un regard interrogatoire au chef de la mafia mexicaine, qui celui-ci s'avance pour m'enlever d'un coup sec le couteau et le le range dans sa poche arrière de jean. J'avais prévu de mourir ce soir mais c'est pas grave.

- Te doy mi confianza, me dit Paõlo strictement, de lo contrario, sabes qué esperar.
( Je te donne ma confiance, sinon tu sais à quoi t'attendre.)

- La muerte, dis-je avec un sourire
(La mort.)

Paõlo commença à prendre les escaliers suivis de tout ses soldats, Lisandro en profite pour me lancer un petit sourire. J'attend un peu avant d'entendre la porte claquer. Je me lève d'un coup pour aller voir Arès, mais tombe comme une merde sur le tapis. Je me dépêche d'enlever ma jambe, heureusement il y a aucune tâche. Quand j'y pense les mexicaines n'ont rien cassé ils étaient plutôt détendu.

Il faut que j'arrive au moins à l'ascenseur, pour prendre mon téléphone dans ma chambre. Je me lève doucement et en faite tout va bien ça chauffe mais sans plus quoi. Je me dirige vers l'ascenseur en tenant ma plaie pour éviter que le sang coule dé partout et arrivé devant ma chambre j'entends les couinements d'Arès.

- Coucou mon bébé chien, dis-je en ouvrant la porte, j'ai pas fait trop de bruit j'espère. Je demande en voyant Arès

Je me précipite vers ma table de nuit pour prendre mon téléphone et j'appelle Mallorie. Mais je tombe vite sur le répondeur, j'essaye au moins dix fois.

« T'as dix secondes pour m'expliquer pourquoi tu m'a réveillé, sinon je te tue.» Me dit Mallorie froidement avec sa voix encore endormie

- La mafia mexicaine était dans mon salon il y a, à peine cinq minutes et j'ai un couteau dans la cuisse gauche. Dis-je rapidement en prenant Arès dans les bras

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