*𝚋𝚘𝚗𝚞𝚜*

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Un air Italien

Été suivent, 11 juillet.

pdv Alex.

Maël est encore plus nerveux que la première fois qu'on a pris l'avion ensemble, je ne sais pas si c'est dû au faite que Lou est insupportable ou si c'est l'absence de médicament pour la première fois. Il a lui même décider qu'il allait gérer ça tout seul même si il déteste cet engin.

Je passe ma main dans ses cheveux puis la pose sur sa cuisse, sa tête vient s'appuyer sur mon épaule tandis qu'il soupire nerveusement. Aïdan, qui s'est incrusté à la dernière minute après avoir râlé 1 mois entier, nous jauge du regard, il fait le fier mais est tout aussi stressé, c'est sa première fois.

- Ça va? Je lui demande moqueur.

- Tout à fait, je ne suis pas comme Maël moi.

Un rire moqueur m'échappe quand il se cramponne au siège alors que l'hôtesse de l'air passe à côté de nous, s'apprêtant à donner les consignes de sécurité.

- Arrête de rire c'est pas drôle.

- Crois-moi, ça l'est, arrête de faire le courageux, ça se voit que t'as les chocottes.

- Non, pas du tout, tais-toi et occupe-toi de ton copain.

- Tu veux que j'appelle Jules?

Il m'envoie un regard noir puis m'ignore. De toute façon Maël dort, comme d'habitude il lui a fallu 2 minutes puis sombrer dans les bras de Morphée.

On tape dans mon siège, et Lou apparait entre ceux-ci.

- Je m'ennuis, vous parlez pas? Elle dit en essayant de voir ce qu'on fait.

- Maël dort, et je compte faire de même, ennuies ton meilleure pote ou ton mec.

J'entends Julien chuchoter un "non" d'un ton de supplice, pauvre de lui.

J'ai hâté d'arriver là-bas, la moitié des cousins Green y sont déjà, la maman des jumeaux avec Alession et Maria aussi. Les adultes partent quand on arrive, et nous laisse les enfants, avec le petit Aless qui a 2 ans et demi. 2 semaines et demi à ne rien faire, mais surtout a ennuyer Maël le plus possible. Parce que monsieur a finit enfin ses 3 années d'étude et qu'il est le premier à avoir un vrai travail entre nous tous, ce qui est incroyable si vous voulez mon avis. Enfin nous deux on l'a déjà fêté, mais disons que pour Lou, tout est bon pour faire la fête.

- Arrête de bouger tu me saoules.

Je lève les yeux au ciel et l'ennuie un peu, il finit par se redresser, boudeur et me jure qu'arriver il me tuera. Je vais plutôt retourner la situation en arrivant et le mettre K.O.

Enfin l'avion démarre, Maël se rendort et Aïdan fait semblant de ne pas paniquer.

***

Ce qui est pratique quand on arrive dans un pays où on ne connaît pas la langue, c'est d'avoir un copain bilingue, avec la famille qui va avec. Pendant que Aïdan Lou et moi attendons comme des cons, eux discutent avec leur famille non bilingue en français.

- C'est toujours comme ça? Demande Aïdan.

- Non, ils vont retourner en Belgique, il ne restera que les parents de Violette, je dis en la désignant, et leur grand-mère qui vit ici.

- C'est un peu la maison familiale.

- On dirait surtout un villa, je suis venue une fois et il y a trop de chambre pour le nombre d'habitant, la grand-mère elle pete la thune, s'exclame Lou.

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