Chapitre 12

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Arthur avait tenter de m'aider à me calmer mais rien à faire, tant que j'aurais pas la confirmation que Ollie va bien je ne me calmerais pas. J'imaginais le pire, et si il ne s'en sortait pas ? Et si il ne pouvait plus jamais courir ? Mon père, ayant vu le crash, c'est empressé de m'envoyer un message pour me demander comment j'allais, si j'avais besoin de lui. Je lui ai dit que je passerais dès que je serais revenue de l'hôpital. Pour le moment seul le brun comptait à mes yeux, il était ma priorité. Et je n'ai même pas pu lui dire le danger que représentait Vesti ! J'éclate en sanglot dans la voiture du monégasque, Jak et Sarah me prennent dans leur bras en essayant de me calmer.

- Tout est de ma faute ! J'aurais du plus insisté pour qu'il ne conduise pas !

- Rien n'est de ta faute Mia, même un fou n'aurait pas réussi à le convaincre.

Oh Jak si tu savais, c'est son coéquipier le fou. Je me blottit dans les bras de mes amis en tentant de calmer mes sanglots. Nous arrivons une dizaine de minutes après et Arthur se presse à l'accueil pour demander où se trouve le britannique. Après une petite dispute avec l'hôtesse d'accueil, nous obtenons l'information désirée et nous sommes conduis à l'étage du pilote.

L'attente est interminable et insoutenable, j'étais rongée par les remords et les regrets. Il m'avait promis de revenir. Son doux visage, sa chevelure bouclée, son sourire à croquer, ses yeux de petit chiot. Je pouvais retracer tout son visage rien qu'en fermant les yeux et me dire que je le ne reverrais peut être jamais me déchirait le cœur.

- Messieurs dames. Est ce que l'un d'entre vous est Mia Alonso ?

- Oui.

Je me lève dans la seconde pour faire face au médecin qui venait d'entrer. Il me fit signe de le suivre.

- Monsieur Bearman vous demande, il est réveillé.

- Comment va-t-il ?

Ambre sers la main de son petit ami qu'elle tenait fortement depuis leur arrivée à l'hôpital.

- Plus de peur que de mal, un traumatisme crânien, une entorse au poignet et quelques hématomes. Il a été énormément secoué par le choc mais il va bien.

Un poid venait de quitter mes épaules, il allait bien. Il était en vie. Tout allait bien maintenant. Le médecin me fis signe de le suivre ce que je fis. Il m'ouvre la porte d'une chambre et je découvre mon petit britannique allongé, un bandage autour de la tête et une atèle au poignet.

- Mia...?

- Oui je suis là Ollie.

Les larmes aux yeux, je m'approche du blessé avec précaution, comme si il pouvait se casser en une seconde. De sa main libre, le brun cherche désespérément le contact. Je lui donne ce qu'il veut en venant entrelacer nos doigts. Nos regards se croisent et je peux y lire toute la peur et la douleur qu'il ressent à cet instant.

- J'ai cru ne jamais te revoir Mia...

- C'est plutôt à moi de dire ça Ollie.

Le britannique rit légèrement mais ce son lui provoque une violente douleur, le faisant gémir.

- Repose toi.

- Reste, je veux pas être seul ici.

- Je reste c'est promis. Les autres peuvent entrer ? Ils attendent mort d'inquiétude.

Il acquiesce et je file chercher nos amis, tout le monde entre et Ambre se précipite vers son meilleur ami. Ollie la prend difficilement dans ses bras et se met à pleurer. Il avait peur de ne revoir personne... Le choc l'a énormément secoué effectivement. Nous avons passés l'après midi à ses côtés, essayé de lui changer les idées et le calmer. Sur les coups de 18h00, tout le monde s'en va et mon père arrive au même moment.

My British boyWo Geschichten leben. Entdecke jetzt