LOVE IN RED // Charles Leclerc

Vingt-cinq.

En temps, je vais vérifie que tout est stable et je reprend ma marche. Je me met en route tout en veillant à ne pas renverser les cafés que je tiens d'une main. Ça serait vraiment domage qu'ils tombent par terre.

Louis_ Ta valise est prête ?
Moi_ Tout est prêt, oui. Je vais à l'agence pour travailler sur quelques trucs et Gabriel me conduit à l'aéroport entre midi et treize heure.
Louis_ Et à quelle heure tu atterris à Heathrow ?
Moi_ Je pars à quatorze heure trente et je devrais atterir pour quinze heure trente, heure de Londres. C'est Ben qui vient me chercher.
Louis_ Je sais mais tu auras quand même du temps à accorder à ton vieux père, demain ?
Moi_ Évidemment, je lui répond avec certitude. Je serai à l'agence à la première heure demain !
Louis_ Je ne serais pas à l'agence demain matin mais. On peut se rejoindre pour aller déjeuner au restaurant avec maman en même temps. D'accord ?
Moi_ Avec maman ? Géniale ! Ça me va, j'esquisse un sourire. C'est parfait !
Louis_ Super ! Je ne te propose pas ce soir parce que Ben a certainement déjà dû prévoir un programme, il me dit en riant. Il t'attend avec impatience, tu sais ?
Moi_ Je crois que je le sais, oui !

Je ne me suis jamais sentie aussi attendu que aujourd'hui. Mon meilleur ami a dû m'envoyer des dizaines de messages durant le week-end pour me dire à quel point il avait hâte que je revienne à la maison et moi aussi j'ai hâte. J'aime Monaco parce que j'ai mon frère, j'ai Livia, j'y ai rencontré des personnes fantatiques, j'y ai rencontré Charles qui a changé beaucoup de choses à ma vie mais Londres, c'est la ville dans laquelle j'ai passé vingt ans de ma vie et elle me manque. J'aime l'idée de pouvoir retrouver ma maison le temps de quelques jours.

Moi_ Je vais te laisser, je m'arrête devant l'agence. Je viens d'arriver.
Louis_ Pas de soucis ! À ce soir, ma puce... Je t'aime.
Moi_ À ce soir, papa. Je t'aime aussi !

Je raccroche et rangee mes airpods dans mon sac avant d'entrer dans lagence et le moins que l'on puisse dire c'est que je ne passe pas inaperçu parce que j'ai à peine le temps de traverser le couloir avec ma valise que je m'empresse de trainer jusqu'à mon bureau pour la mettre dans un coin que je vois mon frère et Lorenzo appaitrent dans l'encadrement de la porte.

Gabriel - Vingt minutes de retard, bravo !
Moi - Je sais... Mais j'étais au téléphone avec papa et j'ai des cafés pour me faire pardonner !
Gabriel - Cappuccino ?
Moi - Deux cappuccinos pour vous deux ! Un cappucino double shot d'expresso pour toi et un autre avec du lait d'amande pour Lorenzo, je leurs offre mon plus beau sourire en leurs tendant. Je suis pardonnée ?
Lorenzo - Tu es en train de nous acheter avec des cafés ou je suis en train de rêver, il demande en saisissant son gobelet.
Moi - Et ça fonctionne parce que vous m'aimez !
Gabriel - Ouais, il hausse les épaules. On a qu'à dire ça !

Mon frère soupire alors que Lorenzo se met à rire. Évidement que ça fonctionne, c'est toujours comme ça que ça marche avec eux et ils semblent apprécié mon geste calculé parce qu'ils ne se privent pas pour siroter leurs cafés tout en s'asseyant sur le canapé sur le côté de mon bureau jusqu'à ce que Gabriel soit rattrapé par son emploi du temps et la visioconférence à laquelle il doit participer dans deux minutes. Il s'ecclipse et je me retrouve seule avec Lorenzo qui est toujours assit, son cappuccino fumant dans ses mains, à me fixer comme si il attendait quelque chose de ma part et au fond, je sais parfaitement ce qu'il attend.

Moi - Je sais, je souffle. Je vais le faire.
Lorenzo - Ce n'est pas ce à quoi je pensais.
Moi - Alors à quoi tu penses, je m'enquiers avec interrogation. Tu aurais préféré du lait de soja dans ton café à la place du lait d'amande, c'est ça ?
Lorenzo - Pas du tout, il est comme je l'aime !
Moi - Alors il est trop froid ?
Lorenzo - Non plus...