Chapitre 8

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Je me senti défaillir. J'étais mouiller mais je sentais seulement les gouttes glisser le long de mon corps, je ne vois rien. Le noir complet. Deux présence sont côte à côte, me tenant les avant bras. J'essaie d'ouvrir les yeux, de sentir un battement de cils, rien. Le vide. Je sens comme de la terre ou de l'herbe, je ne sais pas. Un coup sur la tête et tout s'éclaire. Mes yeux s'ouvrent en grand et ma bouche prend une énorme inspiration. Bard et son fils sont devant moi, avec comme arrière plan, Lacville en cendre. De la fumé noir s'élève. Je m'accroche au bras du batelier, n'aillant pas la force de me lever seule. Thi'nafy. Je ne sens plus sa présence depuis un bon moment et celle de Fal-langgri est très faible. Je suis vide. Le vide est bien pire que la mort pour un dragonnier, parce qu'on se meurt lentement. Dans un mois, une journée, un siècle peut être. Mais la lenteur nous tue plus que la mort elle même. Les survivant d'Escaroth se hâte de récupérer les blesser, les morts et les vivres. Un léger cri nous sommes de nous dépêcher, ou Alfride allez frapper une femme. Bard le saisi.
—J'éviterai si j'étais toi.
Il le lâche, et Bain le fait tomber. La petit Tilda hurle, et sa grande sœur accourt vers sont père. Je chercher les nains du regard, quand une main se pose sur mon bras. Je me retourne et vois Kili.
—Oh Kili, Fili, vous êtes tous en vie ! Allez vous...
Je ne pu finir ma phrase, m'écroulant sur le pauvre nain.
—Syllynn !
Tauriel, qui était prêt de nous, accourt vers moi.
—Ou sont tes dragons ?
Le souffle court, des points noirs dansent devant mes yeux.
—Je...je l'ignore.
Des cris attirèrent l'attention de l'elfe, alors que je lutte contre mon envie de fermer les yeux. Bofur se place devant moi.
—Vient donc avec nous, Thorin trouvera peut être une solution.
—Non, je ne peut allez la bas. Smaug a laisser ses traces. Partez, vous. Vous le méritez grandement.
Les nains hochèrent leur tête et reprirent l'embarcation laisser dans l'eau. Je regarde un peu partout, tandis que mon regard croise des yeux bleues. L'elfe blond se dirige vers moi, et il s'accroupit.
—Que t'arrive t-il, shur'tugal ?
Un demi sourire se dessine sur mes lèvres.
—Mes dragons, on... disparu.
Sa tête s'incline et il m'aide à me relever. Il regarde la barque des nains s'éloigner dans l'eau gelé, son  regard se repose sur moi.
—Pourquoi ne pas être parti avec eux ?
—Smaug hante la montagne et sont trésors. Je ne m'y risquerai pour rien au monde.
Un autre elfe apparait à dos de cheval, je m'éloigne lentement, comprenant que j'allais surement gêné la conversation. Sur le chemin, je croise Sigrid qui me propose gentiment de m'aider, aide que j'accepte volontiers. Une grande ligne des survivants de Lacville se trace. J'en conclue que Bard veut s'installer dans la ville de Dale. La route n'est pas bien longue, et quand nous arrivons sur place, la tristesse nous prend de cours. Dire que nous avons vécu la même catastrophe que c'est habitant. Bard se tourne vers nous tous, et prend la parole:
-Installez vous pour la nuit, allumez des feus et soigner les blesser.
Je le vois s'éloigner avec Alfrid, alors je les suis. Montant sur une estrade, nous avions une vue dégager sur la montagne, ou des braseros sont allumer.
—Alors comme ça, la compagnie de Thorin Écu-de-Chêne a survécu. Dit Bard.
—Bien sur qu'ils ont survécu. Grognait-je.
Le batelier eu un mini sourire. Il demande alors à l'ancien bras droit du maître de monter la garde. Je descend doucement les escaliers en colimaçon, et m'installe près d'un mur. Fermant les yeux, je tente de percevoir le signal de Fal-langgri. Rien. N'aillant pas la force-ni le courage d'ouvrir les yeux, je me laisse porté par les murmures des habitants, et m'endort difficilement.

Le bruit des sabots me sort de mon sommeil agité. Le mal de tête revient en force alors que je me lève pour allez voir se qu'il se passe. En arrivant près du raffut, je peux voir...c'est pas vrai. La tête du roi des elfes se tourne vers moi.
—Tiens, qui voila ? La fameuse dernière dragonnière de la terre du Milieu, mais ou sont passer tes dragons ?
Une colère sourde s'empare de moi, et Bard me prend le bras en me lançant un regard entendu.
—J'ai ouï dire que Smaug le terrible t'avais choisi.
—Malheureusement pour lui, j'ai choisi la mort.
Un mini sourire prend place sur les lèvres du roi elfe, me rendant encore plus en colère.
—J'aimerai m'entretenir seul avec le batelier. Dit le roi elfe, hautain.
Je m'éclipse donc, me sentant de plus en plus faible. Et-je fais une erreur en tuant ce dragon ? Dois-je aller dans la montagne ? Trop de question pour si peu de réponses. Mes jambes ne pouvant plus me supporter, je m'assois contre un mur, observant les elfes offrirent des vivres aux hommes. Ou sont mes dragons bon sang ?!  Bard réapparaît, le visage grave.
—Nous devons parlez. Maintenant.

*

-Est-tu sur quelle est vraiment morte ? Demandais-je l'ai voix tremblante.

-Oui, Thranduil a pu ramener son corps. Des flèches d'orques ont été retrouvées. Je suis vraiment désolé Syllynn.

Je n'ai même pas la force de pleurer.

-Y'a t-il une chance pour que Fal-langgri soit vivant ?

La main rugueuse du batelier se pose sur la mienne, la serrant délicatement.

-N'espère pas trop.

Je me lève de la chaise sur laquelle j'étais, me dirigeant droit sur le roi elfe. Quand je me présente face à lui, j'hurle :

-Ou est Thinafy ?!

Je n'arrive pas à déchiffrer l'expression dans ses yeux. Est ce de la peine, de la pitié que j'y lis ?

-Son corps repose dans mon palais. Je ne pouvais la laisser devant toi.

N'y tenant plus, mon poing se ferment, lui lançant en plein dans sa figure. Plusieurs elfes nous entourent après mon acte de colère, pourtant, le roi Thranduil ne semble pas offusquer. Je sens quelque chose se briser en moi, encore une fois. Des larmes quittent enfin mes yeux, un sanglot traverse ma gorge.

-Pour ce qui est de ton dragon mâle, nous pensons que les orques l'on capturer. Rajoute Thranduil.

Je m'écroule face à lui, impuissante. Les larmes ne cesse de couler le long de mes joues rougis. Je sens de mains se poser sur mes épaules tremblotantes. On me relève avec peine. Thranduil reprend la parole, mais ne semble plus s'adresser à moi.

-Vous, batelier. Je vous laisse la matinée de demain pour convaincre Thorin. Je doute que vous puissiez raisonner un nain.

-J'y arriverai.

-La guerre est à nos portes, batelier.

Le roi elfe se fait escorter par ses gardes dans une grande tente.

-Viens avec moi, Syllynn. Tu dois dormir.

Quand mes pleures ont cesser, je n'ai plus décrocher un mot de la soirée. La guerre, mon dragon mort, un autre disparut... Je n'aurai jamais du partir. Mes dragons serait peut être toujours vivant, je n'aurai pas croiser la route maléfique de Smaug. Smaug. Mon corps se redresse de tout son long quand je repense à lui. Je viens d'avoir une idée. Une mauvaise idée.



Encore une fois désolé pour l'attente ! Je n'arrivais plus à écrire depuis quelque temps, j'essaye de mit remettre tout doucement ! 

A bientôt !!

Le hobbit : Le destin d'une Dragonnière TOME 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant