Chapitre 22

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Le jour s'était à peine levé que Hillary entrent sans frapper dans la chambre de Rosasse, bien sûr elle savait que le cheikh n'y serait pas puisque ce dernier avait dû partir en voyage dans un village qui réclamer la présence du sultan mais aussi de la sultane pour inaugurer une nouvelle école.
Hillary se souvenait très bien de la réticence qu'avait le cheikh à quitter son épouse, il l'avait faite venir dans son bureau pour lui expliquer qu'il devait s'absenter, les paroles qu'il lui avait fait promettre raisonnées encore dans son esprit.

« Je veut que vous me promettez de prendre soin d'elle, avait-il dit d'un air grave.

« Rosasse est ma fille et je...»

« Non ! Je vous demande de prendre soin d'elle comme si votre vie en dépendait, avait-il claqué d'une voix impérieuse en planta son regard féroce dans celui incompréhensif de sa belle-mère »

« Je vous demande pardon ? Fit-Elle incrédule alors qu'elle commencée sérieusement à se demander qui de sa fille ou de son beau-fils n'allait pas bien.

Mais c'était quoi encore cette histoire !

« Je sais que cela peut vous paraître dénués de sens que je vous fasse une telle demande, mais j'ai mes raisons »

« Dans ce cas, dites-moi quelles sont ces raisons qui vous pousse à penser que ma fille n'est pas en sécurité, alors qu'elle est enfermée dans une forteresse pratiquement impénétrable entouré de plusieurs gardes surentraînés qui sont prêts à donner leur vie pour elle, et sans compter que moi sa mère ainsi que sa sœur sommes là pour veiller sur elle, de quoi avez-vous peur Safnath ?
Elle s'était rapprochée de lui commençant à comprendre son problème, et elle avait de la peine pour cet homme qui craignait de perdre encore une personne qui lui était chère, tout comme il avait tragiquement perdu toute sa famille.

« Il n'arrivera rien à Rosasse, commença-t-elle avec cette voix maternelle qu'elle n'utilisait qu'avec ses enfants. Et je vous promet de prendre soin d'elle comme si ma vie en dépendait même si je doute fortement de perdre la vie en m'occupant d'elle, finit-elle avec un léger sourire.

« J'ai longuement réfléchis »

« A quoi ? »

« A l'enfermer dans une tour. Dit-il avec tout le sérieux du monde en se mettant face à la fenêtre laissant son regard se perdre dans le noir à l'affût du moindre mouvement anormal.
La tour de Sherazane.
Une tour qu'avait construit mon arrière grand-père et dans laquelle il y enferma mon arrière-grand-mère lorsque celle-ci avait tenter de lui échapper, elle y passa trois mois avant que mon arrière-grand-père ne l'en fasse sortir en implorant son pardon et cette tour fini par porter son nom, lui expliqua-t-il »

Et en observant ses poings serrés et ses mâchoires convulser elle compris qu'il essayait encore de se retenir de le faire.

« Je prendrait soin d'elle je vous le jure »

«  Je n'en doute pas »

« Mais elle est si fragile. Planta encore une fois son regard de guerrier dans le sien il lui dit d'un ton presque menaçant. Ne la brusquer pas »

« Vous avez ma parole »


Comptait-elle la tenir ?

Absolument pas, car si dès son arrivée Hillary avait compris que Rosasse n'allait pas bien, cette conversation qu'elle avait eu avec le cheikh la nuit dernière lui avait permis de comprendre, que depuis le début il s'y était pris mal avec elle, vouloir à tout prix la protéger c'était bien mais ce n'était pas ça la solution à son problème, au risque que le cheikh apprenne qu'elle n'avait pas tenu leur marché belle-mère beau-fils elle pénétra dès le levé du soleil dans les appartements royale où dormait paisiblement sa fille.

La promesse du cheikh Où les histoires vivent. Découvrez maintenant