Felix l'amoureux

chapitre 3:Chang bin

Tout au long de la journée, Changbin s'était senti un peu à l'écart. Ils avaient eu une journée assez chargée, si bien qu'il n'avait pas vraiment eu le temps de s'asseoir et de réfléchir à tout cela, ce qu'il préférait honnêtement. Au fond de lui, il savait exactement ce qui n'allait pas, mais il ne voulait pas le reconnaître. Du moins, pas encore, pas avant qu'ils ne soient rentrés chez eux. Comme ils étaient tous des hybrides, l'inévitable saison des amours arriverait tôt ou tard - et maintenant, c'était le tour de Changbin. À vrai dire, presque tous les films et les livres donnaient l'impression que les hybrides étaient bien plus sauvages qu'ils ne l'étaient en réalité. Ce n'était pas comme si les hybrides ne pouvaient pas se contrôler et avaient besoin de baiser ou d'être baisés par tout ce qui avait un pouls. Ils étaient simplement très excités et très possessifs.

Dans le cas de Changbin, il devenait assez désespéré lorsque l'ornière le frappait vraiment. Il continuait à suivre son emploi du temps comme les autres ; il aimait que les autres le félicitent toujours d'être un bon garçon, d'être fort et de faire du bon travail. Mais une fois rentré à la maison, il pouvait enfin se laisser aller. Son préféré pour passer son rut est Félix. L'hybride de chaton le laissait se défouler autant que possible et était plus enclin à exiger des pauses entre les deux. Félix devenait bruyant lorsqu'il était baisé pendant une période prolongée, mais il devenait encore plus pleurnichard et boudeur si on y allait doucement avec lui.

Et c'est ainsi qu'ils se retrouvèrent dans leur position actuelle, avec Félix allongé nu sur le dos sur le lit de Changbin, les jambes écartées, les genoux pliés et les pieds fermement plantés sur le matelas. Changbin était assis entre les deux, veillant à ne pas s'asseoir sur la queue duveteuse placée entre ses cuisses. La fourrure douce chatouillait sa bite dure, qui se balançait d'avant en arrière de manière taquine. Changbin ouvrit le couvercle du lubrifiant et en appliqua une quantité généreuse sur ses doigts ; peu importe à quel point il était désespéré de baiser le jeune hybride, il refusait de le blesser accidentellement en ne le préparant pas suffisamment. Se penchant vers le bas, Changbin commença à embrasser l'intérieur de la cuisse de Felix, alternant entre un baiser à bouche ouverte, suçant les bleus sur la peau intacte avant de la mordre doucement, et léchant les marques de morsures qu'il avait laissées. De sa main droite, Changbin commença à taquiner le bord de la jambe de l'autre, faisant courir son index autour du muscle tendu, tandis que sa main gauche remontait le long du ventre du plus jeune vers sa poitrine, avant de redescendre vers sa bite douloureuse posée à plat contre son ventre. S'agrippant à la bite dure et fuyante de Félix, Changbin commença à faire courir doucement ses doigts le long du dessous de la tige, taquinant l'autre avec des touches à peine discrètes. Alors que Félix laissait échapper un gémissement essoufflé, Changbin enfonça la première articulation de son doigt à l'intérieur du plus jeune, appréciant la façon dont son doigt disparaissait lentement à l'intérieur de son corps, avant d'enfoncer doucement le reste du doigt à l'intérieur.

Retirant à nouveau son doigt, Changbin le tordit un peu avant de l'enfoncer à nouveau à l'intérieur. Félix laissa échapper un gémissement, la sensation de Changbin le baisant avec un seul doigt était intense ; il savait toujours comment le baiser. Il savait comment le faire gémir, le rendre désespéré, le faire se tordre dans les draps. Il savait comment lui couper complètement le souffle. Félix poussa un gémissement lorsque Changbin retira son doigt ; la sensation d'être à nouveau vide était absolument à l'opposé de ce qu'il voulait en ce moment.

Avant qu'il ne puisse manifester son mécontentement, Changbin enfonça deux doigts en lui, étirant encore plus le trou du plus jeune. Une série de gémissements s'échappa des lèvres de Félix tandis que Changbin continuait à le baiser avec ses doigts, s'assurant de les tordre et de les écarter, voulant s'assurer que le plus jeune y prenait plaisir. Il alternait entre un rythme rapide et dur et un rythme plus lent et sensuel. Chaque fois qu'il accélérait son rythme, Changbin mordait plus fort la cuisse de Félix, les baisers devenant de plus en plus humides. Lorsqu'il ralentissait à nouveau, il ornait les cuisses de Félix de doux baisers et d'une langue taquine, remontant lentement le long de sa cuisse. La main qu'il avait placée sur la bite de Félix fonctionnait dans le sens inverse. Lorsqu'il baisait ses doigts rapidement et durement dans Félix, sa main se déplaçait avec une lenteur atroce sur la bite du plus jeune, taquinant la fente et caressant doucement la tête de sa bite qui fuyait. Cependant, lorsqu'il ralentissait son rythme et baisait ses doigts dans le plus jeune beaucoup plus lentement, Changbin accélérait le rythme, branlant Félix à une vitesse vertigineuse, amenant le plus jeune de plus en plus près du bord, lui faisant presque voir des étoiles. Le corps de Félix était coincé entre le choix de baiser vers le haut et dans le poing serré qui s'enroulait autour de sa bite dure, ou de s'écraser sur les doigts de l'aîné et de se baiser lui-même dans une tentative désespérée d'atteindre l'orgasme.