Souvenirs [X.MH.]

Chapitre 36

 [...]

POV externe :

« Je n'ai pas bien compris, tu veux quoi ? Dit le jeune homme en emphatisant le « quoi ».
-Je...Veux...Que...Tu... Commençais Yanli.
-C'est bon, c'est bon je n'ai pas besoin que tu me le répète. Dit-il.
-Bah qu'est-ce que tu n'as pas compris ? Demanda la jeune fille en penchant sa tête, sans savoir que ce geste faisait fondre le cœur de son interlocuteur.
-Mais pourquoi tu veux que je le fasse ? Lui demanda-t-il.
- « Je ne suis pas venu passer un interrogatoire ». Répondit la jeune femme en imitant Minghao. Ce dernier sourit d'amusement. Bon tu le fais ou pas? Dit-elle en tendant le fameux collier en souriant. Il prit le collier et le regarda. Puis il lui dit:
-Tourne-toi. »

La demoiselle se retourna comme il l'avait dit. Elle avait une vue sur la sortie de la ruelle. Elle sentit le touché froid de l'homme sur le cou. Elle sentit ensuite un courant d'air passer légèrement: il avait levé légèrement ses cheveux pour mettre le collier. Malgré la fraicheur de la ruelle, les deux sentaient leur chaleur corporelle augmenter drastiquement. Ensuite Yanli ne senti plus rien, elle se retourna et les deux se fuirent du regard, une tension tomba entre les deux. Puis Minghao se racla la gorge:

«Hum...J'aime...J'aime bien ce que t'as fais à tes cheveux...
-M...Merci....» Puis un blanc s'installa.

«Je crois que je vais y aller hein...Dit Yanli en se retournant, puis son interlocuteur l'interpella:
-Attends, ça te dis de venir à la maison? La jeune fille fronça les sourcils. Ne le prends pas bizarrement, c'est juste que ça fera du bien à ma mère de te voir...
-D'accord...Dit-elle en hochant la tête.
-Suis-moi.» Dit le jeune homme en ouvrant le chemin.

Les deux personnes marchèrent côte à côte dans le silence à travers les rues de la ville. Puis un petit commerce interpella la jeune fille. Je visiterais ce magasin en rentrant. Avait songé cette dernière. Minghao, sentant le regard de Yanli vers ce magasin, décida de se diriger vers le petit magasin. La jeune femme —qui était perdue dans ses pensées— suivit le jeune homme. Qu'est-ce qu'il compte faire là-bas? Se demanda la rêveuse.

«Je vais acheter quelque chose, regarde les environs si tu veux.» Annonça-t-il comme s'il avait lu dans ses pensées. La jeune fille hocha de la tête et ils entrèrent dans le magasin. Un tintement de la clochette se fit entendre et les yeux de Yanli s'écarquillèrent d'émerveillement: il y avait des lanternes décorées de petites brodures magnifiques —et surement fait maison, s'était dit Yanli— Il y avait plusieurs bijoux et ornements incroyables, on aurait dit qu'ils étaient incrustés de pierres précieuses. Yanli s'approcha des bagues pour les contempler: il y en avait de toutes les couleurs et toutes les tailles. Soudain elle sentit une présence derrière elle, la jeune fille se retourna rapidement et commença:

«Oh tu as fini? Elle croyait en effet que c'était Minghao mais c'était en réalité une vieille femme dans la quarantaine. Oh excusez-moi je vous ai confondu avec quelqu'un d'autre.
-Oh vous avez dû croire que j'étais votre petit ami. Rigola la vieille femme, qui avait un accent inhabituel.
-Je n'ai pas de petit-ami, répondit Yanli, gênée.
-Oh il n'y a pas de ça entre nous, chuchota la femme, je vous ai vu avec le jeune homme.
-Ah mais ce n'est pas ce que vous croy...Répondit Yanli mais elle se fut coupé.
-Bon je vois que ce sujet vous gêne un peu, vu vos joues. Gloussa la vieille femme. Yanli couvrit rapidement ses joues rosées. En quoi puis-je vous aider madame?
-Oh je trainais un peu pour découvrir les environs.» Répond-t-elle et la femme hocha de la tête avant de s'en aller. Yanli continua ses découvertes quand elle vit des barrettes pour cheveux, elles étaient toutes incrustées de pierres brillantes. Yanli s'arrêta un moment et en toucha un bâton pour cheveux: elle était en bois et avait une petite fleur qui se balançait et qui était reliée par une chainette en or, de petits stras étaient incrustés vers le bout du bâton, formant une branche et des petites fleurs rouges. Elle n'eut pas le temps de la reposer qu'une main pris délicatement le bâton —celle de Minghao— il l'a contempla puis demanda: