Chapitre 8

256 17 78
                                    


Dernier chapitre !

.

« - » « - » « - » « - »

.

_ Kakashi, je peux savoir ce que tu fiches ici ?

_ Retour de mission, Godaime Sama. Répondit l'épouvantail en se penchant à peine pour une salutation sommaire.

_ La mission qui était censée durer trois bonnes semaines ?

_Le job est fait.

_ ...As-tu prévenu les renforts censés te rejoindre, qu'ils pouvaient rester chez eux ?

_ J'ai laissé un mot.

Dison plutôt une inscription peinte grossièrement sur la façade à l'entrée d'une cave semi-enterrée et qui disait justement : « Vous arrivez trop tard ».

La blonde fit la moue, pas vraiment ravie de constater que son poulain avait pris des risques inconsidérés pour rentrer au plus vite.

Shizune avait peut-être raison finalement. L'amour donnait un certain élan.

Mais un élan dangereux.

_ La fin des cours ne va pas tarder, vous permettez que... ?

_ J'ai une question pour toi avant.

_ Hn ?

_ Quelles sont tes intentions envers Iruka sensei ?

_ ...Vous tenez vraiment à savoir quelles idées perverses me traversent la tête ?

Tsunade était sérieuse, les bras croisés sous son imposante poitrine, alors l'argenté se rappela à cette bonne vielle réalité (ou presque).

_ Dans l'absolu, ça ressemble à quelque chose comme : le rendre heureux jusqu'à la fin de ses jours. ...Et peut-être que si on essaye suffisamment, on arrivera à vous faire un petit dans la foulée. Conclu-t-il avec humour.

Les épaules de la blonde s'avachirent.

_ ...C'est si triste de penser que la lignée Hatake s'arrête ainsi, ça me déprime.

_ Faites-vous une raison.

_ Promets-moi que si je trouve une solution, tu...

_ Mais oui mais oui.... Balaya-t-il de la main, sans y croire.

_ Et n'oublie pas de me rendre les clés de la bibliothèque, le délai arrive à échéance.

Il acquiesça puis demanda à sa patronne l'autorisation de disposer en pointant la fenêtre du pouce, ce qu'elle lui accorda, accompagné d'un soupir qui disait : « Fiche le camp d'ici ».

.

« - » « - » « - » « - »

.

Sa peau avait guéri depuis quelques jours déjà, mais se dressait devant lui un nouvel obstacle sur la route du bonheur.

A savoir : les élèves du professeur, assis là à l'écouter, le regarder, et à prendre des notes pour la prochaine interrogation.

Ennemi redoutable (puisque c'en était un qu'il ne pouvait pas attaquer de front), mais ennemi temporaire, alors l'épouvantail resta planté sur sa branche, accroupi tête en bas, maintenu par la seule force de son chakra.

En guise d'occupation il joua avec un kunai qu'il fit tournoyer distraitement de ses doigts, tout en repensant à la question de Tsunade.

« Qu'attendait-il réellement de cette relation » ?

De solides argumentsWhere stories live. Discover now